Elephant.

Ce film de Gus Van Sant a reçu la Palme d'Or et le Prix de la Mise en Scène à Cannes 2003.

Quelle oeuvre magistrale, une réalisation exemplaire ou s'enchaîne interludes musicaux et retour en arrière (flash-back) le tout filmé avec des cadrages et des jeux de lumière somptueux. L'analyse du film semble assez poussée, les personnages sont cractérisés par des animaux, au début le film se déroule traditionnellement peut-on dire, jusqu'à la scène finale, où le tout se fige dans un chambre froide après plusieurs portes passées. (rappel à Shining de Kubrick.)
Alex, le tueur, joue du Beethoven dans une scène magnifique interlude entre le monde réel et la fin proche...
On relévera aussi l'analogie au mythe du minautore dans les dédales du lycée. Des scènes qui ne sont pas anodines, regard tournés vers le ciel... à disserter. Des scènes souvent filmés de dos : des cibles potentiels. Plan séquence ou les personnes entre et ressortent laissant au final la caméra sur un flou. A la fin du film, le ciel, comme au commencement, mais le pilonne à disparu, les voix d'enfants aussi...

ELEPHANT, (2003)

Musique du film :
La Lettre à Elise de Beethoven.
Sonate op. 27 n. 2 (Clair de lune) de Beethoven.

Réalisation/scénario :
Gus Van Sant

Interprétation :
Alex Frost (Alex),
Eric Deulen (Eric),
John Robinson (John),
Elias McConnell (Elias),
Jordon (Jordan Taylor),
Krysten Hicks (Michelle)

Une analyse détaillée du film.
Critique du film, la plume noire.
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