En 1974, les satellites franco-allemand Symphonie marquaient le début européen des télécommunications spatiales. Ils furent installés à 36 000 km d'altitude, sur une orbite géostationnaire; des dizaines de satellites tournent aujourd'hui au dessus de nos têtes à la même vitesse que la terre. Ils apparaissent donc immobiles vus d'un point donné du globe. Ce sont eux qui répercutent et amplifient les messages téléphoniques, ainsi que les émissions radios ou télévisées.
Des satellites français sont en orbite dans le cadre du programme telecom-I, mené par le CNES et France Télécom. Ils assurent non seulement des liaisons téléphoniques et télévisuelles avec les départements d'Outre-mer, mais aussi celles, devenues indispensables, entre les ordinateurs des grandes sociétés installées sur notre territoire.
Parallèlement, il s'est développé un autre programme mené par le CNES et Télédiffusion de France : il s'agit de mettre en orbite les satellites qui transmettent directement les programmes de télévision vers les usagers disposant de petites antennes paraboliques. Ainsi disparaîtront les dernières "zones d'ombre" qui empêchent encore de nombreux téléspectateurs de recevoir de bonnes images sans qu'il soit nécessaire de recourir à la construction de coûteux relais terrestres.