Les Cascades du Hérisson

Elles sont situées vers Doucier, au coeur de la région des lacs. Le Hérisson prend sa source dans le lac de Bonlieu, à 805 m d'altitude, pour rejoindre ensuite le plateau de Doucier, à 520 m. Il subit ce dénivelé de 280 m sur 3,6 Km, formant une multitude de cascades, (7 cascades) spectaculaires surtout en période pluvieuse. La cascade de "l'Eventail" (nom dû à sa forme) est la plus impressionnante, avec une chute de 65 m, qui forme une pyramide. Le "Grand Saut" avec une chute de 60 m. Le "Saut du Moulin", le Gourd bleu et le "Saut Girard". L'accès du site est très facile, et les chemins forestiers bordant la rivière du Hérisson sont très bien aménagés.
L'abbaye de Baume-les-Messieurs : Historique : Au début du Xe siècle, l'abbaye de Baume-les-Messieurs constituait un modèle de vie monastique. Son abbé Bernon fut appelé pour fonder Cluny en 910. Cependant, après un siècle de morosité, l'abbaye fut, d'autorité pontificale, donnée à Pierre le Vénérable et ramenée au rang de prieuré clunisien (en 1147). La mère devenue fille n'accepta jamais complètement cette soumission. Durant tout le Moyen-Age, elle se révolta régulièrement et délaissa volontiers les principes de la discipline clunisienne. La sécularisation en 1753 mit une fin définitive à ces querelles. Les moines furent remplacés par des chanoines eux-mêmes chassés en 1790 : Baume-les-Moines devint Baume-les-Messieurs. (suite ci-dessous)
Le Dard, rivière souterraine, sort des grottes de Baume-les-Messieurs, et forme une cascade avec de nombreuses cavités creusées dans le tuf. Cette roche sédimentaire calcaire (encore appelée travertin), a un aspect concrétionné, de couleur grise à jaunâtre. Elle se dépose au niveau des cours d'eau à petites cascades, par précipitation des carbonates activée par les turbulences et la perte en dioxyde de carbone.
À la fin des années 60, le barrage de Vouglans a engendré le lac du même nom qui s’étire sur 1 600 ha. Terminé en 1969, le barrage de Vouglans retient les 600 millions de m3 d’eau qui constituent un lac de 35 km.
Nyon, ville de Suisse située entre Genève et Lausanne sur la rive septentrionale du lac Léman.

Réponse à quelques questions saugrenues:


Non, pas vraiment, elle se dépose.
Rosée : Quand la surface de la terre se refroidit la nuit, de l'air humide et chaud proche du sol se rafraîchit et la vapeur d'eau de l'air se condense en des gouttelettes qui se déposent sur l'herbe et les objets. La rosée est particulièrement abondante par nuits dégagées. Quand une couverture de nuages isole la terre, le taux de rafraîchissement est plus lent.
suite:
La rosée

  • Les étoiles fillantes
  • Les étoiles filantes sont de petits grains de l'ordre du millimètre de diamètre. Lors de leur chute dans l’atmosphère terrestre, elles se consument et échauffent les gaz de l’atmosphère. Ces gaz ionisés se mettent à émettre de la lumière : ce sont eux qui forment la traînée de l’étoile filante.
    Les plus grosses étoiles filantes sont appelées des bolides. Leur luminosité est très intense, comparable à celle de la pleine Lune. Certains d’entre eux ne se consument pas entièrement et atteignent le sol. On parle alors de météorites. On estime qu’il tombe chaque année 40 000 tonnes de météorites sur Terre. La plupart d’entre elles ne sont que des poussières n’atteignant même pas le gramme...

  • Incas/Azthèques:
  • Les Aztèques ne sont arrivés dans la vallée de Mexico que vers 1170... Les Incas étaient à l'origine une petite tribu guerrière qui résidait dans une région de plateaux au sud de la Cordillera Central au Pérou.
    suite : Civilisations

  • abbaye de Baume
  • HIST. Fondée par le moine irlandais saint Colomban entre 550 et 600, l'abbaye de Baume connut, au cours des mille quatre cents ans de son existence, de multiples vicissitudes.

    Son histoire est une suite de destructions et de reconstructions. D'abord anéantie par les Sarrasins au VIIIe siècle, elle fut relevée par saint Eutice; dévastée à nouveau par les Normands, sous le règne de Charles le Chauve, elle fut encore restaurée par saint Bernon, abbé de 890 à 927. Le gouvernement de ce moine marque l'époque la plus mémorable des annales de l'abbaye. C'est en effet alors que Guillaume le Pieux, duc d'Aquitaine, offrit à Bernon un domaine qu'il possédait dans le Mâconnais; l'abbé de Baume y envoya douze de ses moines et fonda en 909 le monastère de Cluny qu'il gouverna jusqu'à sa mort. Saint Odon, moine de Baume, qui avait donné à son école abbatiale le plus vif éclat, fut à Cluny le successeur de Bernon. Baume conserva toujours l'orgueil de cette fondation et, plus tard, lorsque Cluny fut devenue la plus puissante abbaye d'Occident, l'abbaye mère ne consentit jamais à en dépendre, prétendant en toutes circonstances ne relever que de Rome. De 1148 à 1157, le pape Eugène III l'abaissa cependant au rang de prieuré clunisien, mais Baume recouvra – et ne cessa de défendre avec acharnement – sa dignité abbatiale.

    Guillaume Ier le Pieux : l'acte de fondation de Cluny (extrait)

    À l'époque même de saint Bernon et d'Odon, Baume fut illustrée par un autre de ses moines, saint Adegrin; altéré de solitude et d'austérité, il se retira dans le haut vallon de la Seille, qui porte aujourd'hui son nom, et y mena pendant de longues années une vie érémitique. Saint Martin vint plusieurs fois l'y visiter. Il fut enseveli dans l'abbaye, dont l'église conserve encore ses reliques.

    À la fin du Xe siècle, l'abbaye fut une nouvelle fois détruite, cette fois par les Hongrois, mais elle se releva aux XIe et XIIe siècles sous les abbés Bernard, Hugues et Albéric. À partir du XIIIe siècle commença un long déclin, à la fois temporel et spirituel. Les désastres se succédèrent: l'abbaye fut incendiée en 1336 par les barons voisins, puis fut mise au pillage par des bandes de routiers anglais; en 1489, elle passa sous le régime de la commende; un incendie la ravagea à nouveau au début du XVIe siècle, puis la guerre de Trente Ans l'accabla d'un surcroît de misères. Baume qui, depuis la fin du XVe siècle, ne recrutait plus ses religieux que parmi l'aristocratie comtoise, connut cependant quelques périodes plus favorables grâce à l'impulsion d'abbés énergiques, notamment sous les longs règnes de Guillaume de Poupet (1524-1583) et de Jean de Watteville (1659-1702), sages administrateurs et politiques habiles. Mais le XVIIIe siècle vit s'accentuer la décadence: en 1760, l'abbaye n'était plus qu'une collégiale, et les chanoines, tous de noble lignée, s'y étaient installé d'agréables demeures; Baume-les-Moines était devenue Baume-les-Messieurs.

    ARTS. Vendue en 1793 comme bien national, l'abbaye conserve encore d'anciens bâtiments conventuels remontant aux XVe et XVIe siècles. L'église abbatiale est un bel édifice roman: construite sous l'abbé Albéric (1104-1139), elle fut remaniée aux XVe et XVIe siècles par les abbés Aimé de Chalon (1389-1431) et Guillaume de Poupet; le maître-autel est surmonté d'un retable à volets en bois sculpté et peint (1525) où sont figurés les principaux épisodes de la vie du Christ; la chapelle de Chalon renferme les tombeaux de plusieurs membres de la maison de Chalon; statue de saint Paul (école de Claus Sluter).

    abbayes divers

    Site de Baume

    Cascade du grand saut Le Hérisson
    Grotte de Marangea Jolie maison (dirons-nous)
    Blandine prend soin du chat Les sources de l'eau vive...

    Les autres photographies. (site local non disponible sur le web)
    Demander le CDrom, mailto Florent.portelatine@tiscali.fr

    Florent PORTELATINE - aout 2002.