Charles Berling
Né à Saint-Mandé le 30 avril 1958, Charles Berling débute au
théâtre à l'âge de 15 ans, avec son frère, dans la troupe de leur
lycée. A l'issue d'une formation d'acteur à l'Insas, à Bruxelles,
il entame une intense carrière théâtrale, se produisant dans une
multitude de pièces telles que "Le dibbouk" de S. Ankym
Leiser, "Le retour" de Harold Pinter, "Entre chien et loup" de
Christophe Hein, "L'école des femmes" de Molière, "Le parc"
de Botho Strauss... avant d'être engagé par Jean-Louis
Martinelli, au TNS de Strasbourg, où il reste pensionnaire
pendant plusieurs années. Dans le cadre du TNS, il joue dans
"La maman et la putain" et "Une sale histoire" de Jean
Eustache, "L'église" de Céline, "Roberto Zucco" de B.-M.
Koltès... Berling avait par ailleurs mis en scène lui-même un
spectacle comique, "Ça". Au cinéma, sa carrière démarre
doucement au début des années 90 avec des petits rôles (Les
vaisseaux du cœur, Couples et amants...) qui deviennent
bientôt des seconds rôles (l'ex-amant d'Emmanuelle Béart dans
Nelly et M. Arnaud, celui d'Anne Brochet dans
Consentement mutuel) puis des premiers : il trouve ainsi ses
premiers grands succès personnels avec Ridicule et son
personnage de Grégoire de Ponceludon, architecte provincial
débarquant à la cour de Louis XVI et confronté à la société de
l'esprit alors en vigueur à l'époque, puis avec son incarnation
d'un mari frustré dans le très tendu Nettoyage à sec. Il est aussi
l'amant de Charlotte Gainsbourg dans Love, etc... et Pierre
Curie dans Les palmes de M. Schütz. Il s'est brillammment
fondu dans l'univers de Ceux qui m'aiment prendront le
train, le film controversé de Chéreau, mais son rôle récent le
plus marquant reste certainement celui du prof de philo dont
l'amour pour une nymphette bascule dans l'obsession :
L'ennui, salué par la critique et par un joli succès public, lui a
d'ailleurs valu une nomination au César du Meilleur acteur.
Père divorcé en butte aux institutions dans Fait d'hiver, mari
trompé de Carole Bouquet dans Un pont entre deux rives, flic
confronté à un tueur en série dans Scènes de crimes, Charles
Berling est aujourd'hui un acteur de tout premier plan.
Cuisinier dans Une affaire de goût (un petit rôle), il a tourné
son premier film outre-Atlantique sous la direction du
Canadien Denys Arcand, Stardom, présenté en clôture du
Festival de Cannes 2000. Aujourd'hui pris dans la tourmente
romantique des Destinées sentimentales, on le reverra bientôt
dans Fils de deux mères, de Raoul Ruiz, avec Isabelle Huppert
(à nouveau) et Jeanne Balibar.
FILMOGRAPHIE
1982 Meurtre à domicile (Lobet)
1991 Salt on our Skin (Les vaisseaux du cœur) (Birkin)
1992 Just friends (Wajnberg)
1993 Couples et amants (Lvoff)
Petits arrangements avec les morts (Ferran)
Dernier stade (Zerbib)
1994 Consentement mutuel (Stora)
Nelly et M. Arnaud (Sautet)
Un dimanche à Paris (Duhamel)
1995 Pullman paradis (Rosier)
Ridicule (Leconte)
L'âge des possibles (Vernoux)
1996 Love, etc. (Vernoux)
Les palmes de M. Schutz (Pinoteau)
Berlin-Niagara (id.) (Sehr)
1997 Nettoyage à sec (Fontaine)
Ceux qui m'aiment prendront le train (Chéreau)
L'inconnu de Strasbourg (Sarmiento)
1998 L'ennui (Kahn)
Fait d'hiver (Enrico)
Un pont entre deux rives (Depardieu, Auburtin)
1999 Scènes de crimes (Schoendoerffer)
Une affaire de goût (Rapp)
Stardom (Arcand)
2000 Les destinées sentimentales (Assayas)
Fils de deux mères (Ruiz)
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