Jackie Berroyer

Oui, Jackie Berroyer a eu une vie avant de devenir le
standardiste fétiche de "Nulle part ailleurs" ! Jusqu'à l'âge de
25 ans, il se consacre d'abord au dessin technique, mais sans
vocation particulière. Passionné de musique, et surtout de rock
(sa collection de disques et impressionnante), il étudie un peu
la trompette, mais trop dispersé, il arrête. Sa famille espère le
voir rentrer dans la fonction publique, avec une préférence
pour La poste mais finalement, il est amené à rédiger des
articles sur la musique et devient rock-critic en 1975 pour
"Charlie Hebdo" ancienne formule. Il passe à "Hara Kiri",
devenant membre à part entière de l'écurie Choron, et travaille
également à "Libération" et "Actuel". Romancier, il a écrit "J'ai
beaucoup souffert", "Je vieillis bien" et "La femme de Berroyer
est plus belle que toi, connasse" (dont est adapté Tempête
dans un verre d'eau, sorti le 10 décembre dernier et dans
lequel Berroyer tient le rôle principal). Auteur de BD, il a
scénarisé "Goudard et la Parisienne" en collaboration avec
Gibrat et "Raoul Teigneux contre les Druzes", avec Vuillemin.
Scénariste de cinéma et script-doctor à l'occasion, il est arrivé
de l'autre côté de la caméra un peu par hasard. Des essais
sans résultat pour le A nos amours de Pialat, puis des petits
rôles au début des années 90, dont celui d'un obsessionnel au
ballon dans Les gens normaux n'ont rien d'exeptionnel le
font remarquer du grand public, qui le connaît alors plus
comme amuseur de Canal+. Inspecteur taciturne dans Les
silences de Rak, il tient son premier rôle-vedette dans
Encore, de Pascal Bonitzer, drôlissime évocation des affres
sentimentaux d'un couple d'intellectuels. Je ne vois pas ce
qu'on me trouve, sorti le 17 décembre dernier, était l'occasion
pour lui de renouer avec son personnage lunaire et bafouilleur,
touchant et lucide, ainsi qu'avec le haut de l'affiche. Dans
L'annonce faite à Marius, débarrassé de son débit hésitant
légendaire, il aborde enfin un vrai rôle de composition. On le
reverra dans quelques mois dans le premier film de Jean-
Pierre jackson, Ça n'empêche pas les sentiments.

FILMOGRAPHIE

1989 Mona et moi (Grandperret)

1990 Lune froide (Bouchitey)

1993 Les gens normaux n’ont rien d’exceptionnel (Ferreira-
Barbosa)

Le péril jeune (Klapisch)

1994 Un Indien dans la ville (Palud)

L’eau froide (Assayas)

1995 Des lendemains qui chantent (Chomienne)

Encore (Bonitzer)

1996 Cameleone (Cohen)

Le silence de Rak (Loizillon)

Tempête dans un verre d’eau (Barkus)

Une femme très très très amoureuse (Zeitoun)

1997 Rien ne va plus (Chabrol)

Je ne vois pas ce qu’on me trouve (Vincent)

L'annonce faite à Marius (Sbraire)

Ça n’empêche pas les sentiments (Jackson)


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