Richard Berry

Richard Berry est né à Paris le 31 juillet 1950. Vers l'âge de 16
ans, il rencontre un ami de sa sœur, comédien dans une troupe
amateur, et, assouvissant un désir d'enfance, se passionne alors
pour les grands classiques signés Racine, Corneille, Molière ou
Beaumarchais. Refusé une première fois au Conservatoire, il
suit des cours dans une école privée et réussit l'examen d'entrée
au Conservatoire en 1969. Ses professeurs sont Jean-Laurent
Cochet et Antoine Vitez. On peut difficilement rêver mieux ! Il
obtient un premier prix à sa sortie en 1972, puis entre à la
Comédie-Française, où il restera sept ans. Il joue Figaro dans
"Le barbier de Séville", mis en scène par Michel Etcheverry,
Dubois dans "Les fausses confidences", l'attaché dans "Maître
Puntila et son valet Matti" et enchaîne les classiques : "Les
Fourberies de Scapin", "Andromaque", "Lorenzaccio" (sous la
direction de Franco Zeffirelli)… Richard Berry s'oriente
ensuite vers le cinéma. Son premier grand rôle lui est offert par
Elie Chouraqui dans Mon premier amour, où il joue le fils
d'Anouk Aimée. Il apparaît alors souvent dans des premières
œuvres, avec notamment Un assassin qui passe, de Michel
Vianey, puis L'homme fragile, de Claire Clouzot et Putain
d'histoire d'amour, de Gilles Béhat. En 1982, il diversifie son
registre dans des films d'audience et de facture opposées : il y a
un monde entre Une chambre en ville, le film chanté de
Jacques Demy où il interprète un ouvrier emporté dans un
tourbillon passionnel, l'univers violent et glauque de La
balance de Bob Swaim (énorme succès commercial) et Le
crime d'amour, de Guy Gilles, un film d'auteur au budget
modeste dans lequel il interprète un homosexuel. A la
télévision, on le voit dans "Le cœur en écharpe", "La dernière
nuit de Marie", "Un petit paradis", "Fausse note" et "La dame
de cœur", téléfilm qui compte aussi à son générique un
débutant nommé Christophe Lambert... Sa composition d'un
maçon adultère dans Le jeune marié de Bernard Stora, d'un
colporteur dans la Savoie du XIXe siècle dans La trace,
comme sa complicité avec Christine Pascal (qu'il retrouvera
pour plusieurs des films) prouvent alors sa volonté de mener
une carrière hors des sentiers battus. Chacun de ses rôles, qu'ils
soient “physiques” ou plus “intériorisés” est pour lui l'occasion
de composer un véritable personnage, étudié dans ses moindres
détails. A la même époque, il se lance dans la chanson et
enregistre deux albums, "Visiteur" et "Blackout", avec un
certain succès. Il retrouve par la suite Bernard Favre pour
L'entraînement du champion avant la course, où il compose
un coureur cycliste du dimanche, violent et imprévisible, puis
reprend son personnage de Maurice Bettoun dans la saga pied-
noir Le grand pardon 2, incarne Henri Verneuil jeune dans les
films inspirés des mémoires du réalisateur, Mayrig et 588, rue
Paradis, obtient le prix d'interprétation masculine au festival
de Montréal, en 1992, pour le très beau Le petit prince a dit
de Christine Pascal (photo bas), incarne un homme divorcé
dans Consentement mutuel puis un violoniste du métro dans
Le joueur de violon. Plus récemment, il renoue avec le succès
populaire grâce à son interprétation d'un hétéro perdu dans un
monde follement gay, dans Pédale douce. Actuellement à
l'affiche de Quasimodo d'El Paris et de la comédie foldingue
Une journée de merde, on le reverra bientôt dans Les gens
qui s'aiment, signé Jean-Charles Tacchella, où il donnera la
réplique à Bruno Putzulu et Julie Gayet.

FILMOGRAPHIE

1974 La gifle (Pinoteau)

1977 Vive la mariée (Nia)

1978 L'amour en fuite (Truffaut)

Mon premier amour (Chouraqui)

1979 Premier voyage (Trintignant)

1980 L'homme fragile (C. Clouzot)

La tête à ça (Gilles)

Un assassin qui passe (Vianey)

Putain d'histoire d'amour (Béhat)

1981 Le crime d'amour (Gilles)

Le grand pardon (Arcady)

1982 Une chambre en ville (Demy)

1983 La balance (Swaim)

Le jeune marié (Stora)

Le grand carnaval (Arcady)

1984 La trace (Favre)

La garce (Pascal)

L'addition (Amar)

1985 Urgence (Béhat)

Spécial police (Vianey)

Lune de miel (Jamain)

1986 Suivez mon regard (Curtelin)

Taxi boy (Page)

Un homme et une femme, vingt ans déjà (Lelouch)

1987 Spirale (Frank)

Cayenne palace (Maline)

1989 L'union sacrée (Arcady)

Comprasi la vita (Le prix d'une vie) (Campana)

1990 La Baule-Les Pins (Kurys)

Modigliani (Taviani)

1991 L'entraînement du champion avant la course (Favre)

Ma vie est un enfer (Balasko)

Pour Sacha (Arcady)

Mayrig (narrateur) (Verneuil)

588, rue Paradis (Verneuil)

1992 Le grand pardon 2 (Arcady)

Le petit prince a dit (Pascal)

1993 Le joueur de violon (Van Damme)

1994 L'appât (Tavernier)

Consentement mutuel (Stora)

Adultère (mode d'emploi) (Pascal)

1995 Pédale douce (Aghion)

1996 Les agneaux (Schupbach)

1997 Un grand cri d'amour (Balasko)

1998 Une journée de merde (Courtois)

Quasimodo d'El Paris (Timsit)

1999 Les gens qui s'aiment (Tacchella)



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