Marlon Brando

Né dans le Nebraska le 3 avril 1924 (dans la ville d'Omaha
pour les pointilleux), Marlon Brando est le fils de l'actrice
Dorothy Pennebaker. Inscrit à l'Académie militaire, il en est viré
après quelques mois et suit alors, à New York, des cours de
théâtre, d'abord sous l'égide de Piscator puis à l'Actor's Studio,
où il rencontre Elia Kazan. Sorti des cours, il débute à
Broadway dans "I Remember Mama", et crée le personnage de
Stanley Kowalski dans "Un tramway nommé désir". En 1950,
Fred Zinnemann lui propose son premier rôle au cinéma, dans
C'étaient des hommes. L'année suivante, il tourne sous la
direction d'Elia Kazan la version cinéma de Un tramway
nommé désir, qui fait de lui une star. Il enchaîne alors avec un
film qui rendra éternellement indémodables jeans et blousons
de cuir : L'équipée sauvage. A partir de là, tout va alors très
vite, et en 1954, il gagne un Oscar pour Sur les quais. Il est
alors la star incontestée de Hollywood, et tourne dans tous les
registres, de la comédie musicale (Guys and dolls), à la
tragédie (Jules César), du film de guerre (Le bal des maudits)
aux aventures maritimes (Les révoltés du Bounty), Brando
brille. Il réalise, en 1961, son seul et unique film, La vengeance
aux deux visages, un western dans lequel il tient aussi l'un des
rôles principaux. Pourtant, Brando finit par se lasser et se retire
du milieu progressivement en tournant beaucoup moins,
choisissant ses films avec un soin particulier. Chaque
apparition équivaut à un succès : Apocalypse now, Le parrain
(pour lequel il aura un Oscar en 1972), Le dernier tango à
Paris… Succès qui signifient cachets gigantesques. Mais les
déboires de son fils, l'argent investi dans la défense des
indiens et une vie privée démesurée l'oblige à retourner
pointer. Et pas uniquement dans des chefs-d'œuvre : Premiers
pas dans la mafia, Christopher Columbus : the Discovery, Don
Juan DeMarco... The brave lui permet d'incarner McCarthy,
l'ange de la Mort, et n'est pas, selon lui, une affaire financière,
mais plutôt un coup de cœur. En 1998, on retrouvera le mythe
dans Free Money (ça ne s'invente pas), aux côtés de Charlie
Sheen, Alicia Silverstone et Donald Shuterland.


FILMOGRAPHIE

1950 The Men (C'étaient des hommes) (Zinneman)

1951 A Streetcar Named Desire (Un tramway nommé désir)
(Kazan)

1952 Viva Zapata ! (id.) (Kazan)

1953 Julius Caesar (Jules César) (Mankiewicz)

1954 The Wild Ones (L'équipée sauvage) (Benedek)

On the Waterfront (Sur les quais) (Kazan)

Désirée (Koster)

1955 Guys and Dolls (Blanches colombes et vilains messieurs)
(Mankiewicz)

1956 The Teahouse of the August Moon (La petite maison de
thé) (Mann)

1957 Sayonara (id.) (Logan)

1958 The Young Lions (Le bal des maudits) (Dmytryk)

1959 The Fugitive Kind (L'homme à la peau de serpent)
(Lumet)

1961 One-Eyed Jacks (La vengeance aux deux visages)
(Brando)

1962 The Ugly American (Le vilain américain) (Englund)

Mutiny on the Bounty (Les révoltés du bounty)
(Milestone)

1964 Bedtime Story (Les séducteurs) (Lévy)

1965 The Saboteur : Code Name Morituri (Morituri) (Wicki)

1966 The Chase (La poursuite impitoyable) (Penn)

The Appaloosa (L'homme de la Sierra) (Furie)

1967 Reflections in a Golden Eye (Reflet dans un œil d'or)
(Huston)

A Countess from Hong Kong (La comtesse de Hong
Kong) (Chaplin)

1968 Candy (Marquand)

1969 Quemada ! (id.) (Pontecorvo)

The Night of the Following Day (La nuit du lendemain)
(Cornfield)

1972 The Nightcomers (Le corrupteur) (Winner)

The Godfather (Le parrain) (Coppola)

1973 Ultimo tango a Parigi (Le dernier tango à Paris)
(Bertolucci)

1976 The Missouri Breaks (Missouri Breaks) (Penn)

1978 Superman (id.) (Donner)

1979 Apocalypse Now (id.) (Coppola)

1980 The Formula (La formule) (Avidsen)

1989 A Dry White Season (Une saison blanche et sèche)
(Palcy)

1990 The Freshman (Premiers pas dans la mafia) (Bergman)

1992 Christopher Columbus : The Discovery (Glen)

1995 Don Juan DeMarco (Don Juan DeMarco) (Leven)

Divine Rapture (Eberhardt) (film inachevé)

1996 The Island of Dr Moreau (Lîle du Docteur Moreau)
(Frankenheimer)

1997 The Brave (id.) (Depp)


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