Christophe Lambert
Né le 29 mars 1957 à Great Neck, sur Long Island, dans l'Etat
de New York, de parents français (son père, ambassadeur à
l'ONU était alors en poste aux Etats-Unis), Christophe Lambert
a 2 ans lorsque sa famille s'installe à Genève. Une ville qu'il
quittera à l'âge de 18 ans après avoir raté son bac. Pour faire
plaisir à son père, il effectue un stage à la Bourse de Londres
auprès de la Barclay's Bank, puis à Paris, mais profite d'une
grève des agents de change pour commencer une carrière
d'acteur. Il se retrouve donc au cours Florent, et passe le
concours du Conservatoire avec succès. Par la suite, on le
croise dans des téléfilms ("Douchka", "La dame de cœur"), et
dans des longs métrages où ses rôles s'étoffent sans atteindre
toutefois une ampleur démesurée. Malfrat dans Le bar du
téléphone ou Légitime violence, infirmier dans Asphalte... Le
rôle de sa vie, c'est finalement en Angleterre qu'il le trouve, en
passant un casting sans y croire pour Greystoke, une
biographie du personnage réel qui a notamment inspiré Tarzan.
Le succès est phénoménal et Lambert est immédiatement
propulsé au firmament des stars. Les rôles qui suivent le
confortent dans cette position de plus sûr espoir du cinéma
français : musicien en rupture dans Paroles et musique,
nyctalope sulfureux et mystérieux dans Subway, immortel en
kilt dans Highlander : autant de rôles pour autant de
triomphes. La cote de Lambert ne cesse alors de monter et le
comédien s'enhardit à choisir des rôles dans des productions
plus difficiles avec des réalisateurs de renom : I love you, de
Marco Ferreri, dans lequel il tombe amoureux d'un porte-clés,
Le Sicilien, de Michael Cimino, d'après le roman homonyme
de Mario Puzo, Le complot, d'Agnieszka Holland, d'après un
fait divers tragique survenu quelques années plus tôt en
Pologne... Des personnages toujours lunaires, mi-hommes mi-
enfants, qui font la “patte” Lambert mais qui n'ont plus autant
de succès. Christophe se tourne dès lors vers les Etats-Unis, où
il choisit délibérément de s'amuser en donnant dans le thriller
(Face à face, sur fond d'une partie d'échecs meurtrière), la
comédie policière (Why me ?, avec Christopher Lloyd), le
thriller futuriste (Highlander II – Le retour, un échec
artistique patent, et Fortress, où il incarne un prisonnier high-
tech coupable d'avoir enfanté), et plus généralement dans le
film d'action de série : on passe sur les oubliables Deux doigts
sur la gâchette et Highlander III, qui lorgne vers la série B
cheap, ou encore sur Mortal Kombat, où Lambert ne fait
d'ailleurs qu'une participation dans le rôle du dieu Raiden. Les
séries B se suivent donc et se ressemblent, avec un retour
momentané en France en 1992 pour le bon petit polar de Claire
Devers Max et Jérémie, où l'acteur donne la réplique à
Philippe Noiret. Devenu coproducteur de plusieurs de ses films
mais aussi de films dans lesquels il ne joue pas (Génial, mes
parents divorcent !, Neuf mois, N'oublie pas que tu vas
mourir...), Christophe Lambert multiplie les activités en
investissant dans l'alimentaire, sans oublier de tourner de plus
en plus de films, dont plusieurs ne sortent même plus en
France, à l'instar de deux films d'Albert Pyun tournés dans la
foulée et qui passent directement au format vidéo. A noter le
thriller SF italien Nirvana, à l'ambition plutôt bien assumée,
deux retours en France pour deux comédies, l'une insipide
(Hercule et Sherlock) l'autre mal comprise (Arlette), et puis le
délire futuristico moyenâgeux Beowulf, la bluette ineffable
Génial ! mes parents s'aiment (remake produit par Lambert
de Génial, mes parents divorcent), et les tournages successifs
de Resurrection – pour lequel Lambert retrouvait Mulcahy,
qui l'a dirigé dans trois Highlander –, de Fortress 2 –
Réincarcération, de ce Vercingétorix où Christophe incarne
le Gaulois qui se rendit à César après la défaite d'Alésia, et
enfin une apparition dans un Highlander : Endgame à venir,
dans lequel notre homme passe la main à Adrian Paul, qui avait
déjà repris le rôle de l'immortel écossais dans la série télé.
Enfin, il vient d'achever un thriller d'espionnage, The Point
Men, signé John Glen, qui signa dans les années 80 plusieurs
épisodes de James Bond.
FILMOGRAPHIE
1980 Le bar du téléphone (Barrois)
Asphalte (Amar)
Putain d'histoire d'amour (Béhat)
Une sale affaire (Bonnot)
1981 Légitime violence (Leroy)
1984 Greystoke, the Legend of Tarzan, Lord of Apes
(Greystoke, la légende de Tarzan, seigneur des singes)
(Hudson)
1985 Subway (Besson)
Paroles et musique (Chouraqui)
1986 Highlander (Highlander) (Mulcahy)
I love you (Ferreri)
1987 The Sicilian (Le Sicilien) (Cimino)
1988 To Kill a Priest (Le complot) (Holland)
Priceless Beauty (Love dream) (Fincher)
1989 Why Me ? (Why me ? - Un plan d'enfer) (Quintano)
1990 Highlander II, the Quickening (Highlander II – Le retour)
(Mulcahy)
1992 Max et Jérémie (Devers)
Knight Moves (Face à face) (Schenkel)
Fortress (Fortress) (Gordon)
1993 Gunmen (Deux doigts sur la gâchette) (Sarafian)
1994 Highlander III (Highlander III) (Mulcahy)
The Hunted (la proie) (Lawton)
Road Flower (Sarafian)
1995 Mortal Kombat (Mortal Kombat) (Anderson)
Tashunga (Grand Nord) (Gaup)
1996 Hercule et Sherlock (Szwarc)
Adrenalin : Fear the Rush (Pyun)
Arlette (Zidi)
Nirvana (id.) (Salvatores)
1997 Mean Guns (Pyun)
1998 Beowulf (id.) (Barker)
Operation Splitsville (Génial ! mes parents s'aiment)
(Hamrick)
Gideon (Hoover)
1999 Fortress 2 (Fortress 2 : Réincarcération) (Murphy)
Resurrection (id.) (Mulcahy)
Vercingétorix (Dorfmann)
2000 Highlander : Endgame (Aarniokoski)
The Point Men (Glen)
Retour à la page principale (acceuil)
Retour à la page cinéma
Retour à l'index de la base de données
génération automatique en Perl de novembre 2003 par albedo/FP/71