Vincent Lindon

Vincent Lindon a vu le jour le 15 juillet 1959 dans le milieu
littéraire (son père est l'éditeur Jérôme Lindon, fondateur des
Editions de Minuit). En 1979, il s'installe pendant plusieurs
mois à New York comme musicien. Il complète son séjour
américain par des études universitaires à New York et Boston.
En 1981, il regagne la France et devient le régisseur des
tournées de Coluche. L'année suivante, il travaille pendant un
an au journal "Le matin". C'est en 1983, avec le film de Paul
Boujenah Le faucon, que Vincent Lindon apparaît à l'écran de
façon conséquente (si l'on excepte une figuration dans Salut
j'arrive, un bon titre pour un premier film, en 1982). Bilingue,
il apparaît également dans des coproductions étrangères
comme The Ebony Tower, de Bob Knight, ainsi que dans une
poignée de téléfilms ("L'île de la jeune fille bleue", "Saute ma
puce", "Une vie comme je veux"). 1987 marque le début de la
reconnaissance puisque ses rôles dans Quelques jours avec
moi ou Un homme amoureux prennent en consistance. C'est
avec L'étudiante, aux côtés de Sophie Marceau, qu'il devient
une vedette de cinéma et, incidemment, tête d'affiche. On le
retrouvera en zonard méridional dans Gaspard et Robinson, et
surtout en grand stressé chronique dans La crise, de Coline
Serreau. C'est ce dernier film qui l'impose définitivement
comme une star du cinéma français, et il enchaîne dès lors les
tournages. Il retrouve Coline Serreau en 1995 pour La belle
verte et devient entre-temps membre à part entière de la
famille Lelouch, trouvant dans Tout ça... pour ça ! un rôle
complètement à sa mesure, lunaire, décalé et forcément
comique. Il est tout autant irrésistible en amoureux transi de
trois filles à la fois dans L'irrésolu. Changement de cap avec
Le jour du chien, de Ricky Tognazzi, où, déjà, il est un
homme d'affaires en proie aux tourments et à la mafia, et Les
victimes, de Patrick Grandperret, pour lesquels il aborde un
registre plus dramatique, registre qu'il continue d'explorer dans
Fred, bedaine et rouflaquettes de routier en plus. Récemment à
l'affiche du Septième ciel avec sa femme (depuis peu)
Sandrine Kiberlain, il retrouve son pote Timsit de La crise
pour Paparazzi. Acteur désormais fétiche de Benoît Jacquot (il
était un pathétique travesti dans L'école de la chair), la paire
vient de se retrouver pour leur troisième film en commun, Pas
de scandale.


FILMOGRAPHIE

1982 Salut j'arrive ! (Poteau)

1983 Le faucon (Boujenah)

The Ebony Tower (Knight)

L'addition (Amar)

1984 Notre histoire (Blier)

1985 Parole de flic (Pinheiro)

37°2 le matin (Beineix)

1986 Prunelle blues (Otmezguine)

Escort girl (Swaim)

Suivez mon regard (Curtelin)

Dernier été à Tanger (Arcady)

Yiddish connection (Boujenah)

1987 Quelques jours avec moi (Sautet)

Un homme amoureux (Kurys)

1988 L'étudiante (Pinoteau)

1989 Il y a des jours... et des lunes (Lelouch)

La Baule-Les pins (Kurys)

1990 Gaspard et Robinson (Gatlif)

1991 Netchaïev est de retour (Deray)

La belle histoire (Lelouch)

1992 La crise (Serreau)

Tout ça… pour ça ! (Lelouch)

1994 L'irrésolu (Ronssin)

1995 Vite strozzate (Le jour du chien) (Tognazzi)

La haine (Kassovitz)

1996 La belle verte (Serreau)

Les victimes (Grandperret)

Fred (Jolivet)

1997 Le septième ciel (Jacquot)

1998 Paparazzi (Berbérian)

L'école de la chair (Jacquot)

1999 Belle maman (Aghion)

Ma petite entreprise (Jolivet)

Pas de scandale (Jacquot)


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