Jean-François Richet
Jean-François Richet vit dans la cité de Meaux où il a tourné son film.
Un tournage qui s'est étalé sur plusieurs années pour des raisons
logistiques. Dixit Richet lui-même : "Tourner dans une cité, c'est dur.
(...) Je pensais tourner le film en trois mois, mais ça a pris plus de deux
ans. Et on n'aurait pas pu le tourner plus vite. Dans le film, beaucoup
de monde joue son propre rôle, et le cinéma ne peut pas empêcher la
vie de chacun de suivre son cours. On a dû par exemple attendre un
acteur pendant un an parce qu'il avait fait une connerie... Il y a eu,
aussi, des autorisations qu'on a mis longtemps à avoir. Et puis des
débordements, des mini-émeutes..." Déjà réalisateur du très remarqué
Etat des lieux, voici deux ans, qui contait l'épopée domestique d'un
chômeur dans une banlieue parisienne, Richet dit avoir appris le cinéma
en regardant image par image les films du cinéaste russe Sergeï
Mikhaïlovitch Eisenstein (1898-1948), réalisateur entre autres du
Cuirassé Potemkine (1925) et de La ligne générale (1926). Une
méthode qui a porté ses fruits puisque Etat des lieux se verra
sélectionné aux festivals d'Avoriaz, Sarasota, New York et Montréal,
sera nommé pour le César du meilleur premier film et remportera, en
1996, le prix Cyril-Collard.
FILMOGRAPHIE
1995 Etat des lieux
1997 Ma 6-T va crack-er
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