Fabienne Babe

Née en 1964, Fabienne Babe se découvre une passion
inextinguible pour le cinéma... en visitant Hollywood, l'été de
ses 18 ans, alors qu'elle était partie faire un tour en Amérique
avec une amie. Décidant de rester sur place pour devenir
comédienne, la jeune femme suit quelques cours mais passe
plus de temps à gagner sa vie en accumulant les petits boulots
qu'à montrer ses talents... Du coup, elle décide de rentrer en
France et de prendre les choses en main. Direction le cours
d'Andreas Voutsinas, qui la forme au métier de comédienne.
Très vite, elle est remarquée par Edouard Niermans, qui lui
offre un rôle, aux côtés de Jean-François Stévenin, dans son
téléfilm "Tourbillons". Suit bientôt un petit rôle au cinéma dans
Souvenirs, souvenirs, et Jacques Rivette lui offre son premier
grand personnage à défendre, celui de Catherine dans
Hurlevent, relecture très personnelle du roman d'Emily
Brontë. Commence alors une carrière placée sous le sceau du
film d'auteur. Dès Fatherland, de Ken Loach, Fabienne Babe
démontre aussi sa capacité à se fondre dans une langue, un
univers qui ne sont pas les siens. Loach lui confie ainsi, pour
“son authenticité”, le rôle d'une journaliste poursuivant des
criminels de guerre nazis. Professeur accusée d'entretenir une
liaison avec son élève dans De bruit et de fureur, maîtresse de
Richard Wagner dans Richard et Cosima, vedette du cinéma
qui se lance avec douleur dnas le cinéma d'auteur dans
Zanzibar, Fabienne Babe reste obstinément dans un registre
intimiste, difficile, et, du coup, n'obtient pas une
reconnaissance flagrante du grand public. Après un court
passage à vide au début des années 90 (le très terrestre Bar des
rails et le très aérien Le mirage, en dépit de leurs
incontestables qualités cinématographiques, se soldent par des
échecs commerciaux), la comédienne revient au premier plan
du cinéma d'auteur français par l'entremise de Pialat et
Téchiné, qui lui confient des rôles secondaires dans Le garçu
et Les voleurs. Ses prestations suivantes resteront tout aussi
discrètes, quoique toujours empreinte d'une étonnante
sensibilité, d'une rare douceur. On la retrouve aujourd'hui dans
le rôle de la meilleure amie de Catherine Frot, à l'affiche
d'Inséparables.

FILMOGRAPHIE

1984 Souvenirs, souvenirs (Zeitoun)

1985 Hurlevent (Rivette)

L'unique (Diamant-Berger)

1986 Fatherland (id.) (Loach)

Dolce assenza (Sestieri)

1987 De bruit et de fureur (Brisseau)

Richard und Cosima (Richard et Cosima) (Patzak)

1988 Zanzibar (Pascal)

1990 Ferdydurke (id.) (Skolimovski)

Je pense à vous (L. et J.-P. Dardenne)

1991 Bar des rails (Kahn)

Golem, l'esprit de l'exil (Gitaï)

Le mirage (Guiguet)

1992 O ultimo mergulho (Le dernier plongeon) (Monteiro)

All Out (id.) (Koerfer)

1994 Wonder boy (Vecchiali)

1995 Le garçu (Pialat)

Les voleurs (Téchiné)

1996 Les démons de Jésus (Bonvoisin)

1997 La vie est dure, nous aussi (Castella)

1998 Les passagers (Guiguet)

Zonzon (Bouhnik)

Alger-Beyrouth : pour mémoire (Allouache)

1999 Inséparables (Couvelard)





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