Edouard Baer

Originaire du VIIe arrondissement de Paris (les beaux
quartiers, en d'autres termes), férocement bien né, d'un père
grand résistant et accessoirement à l'origine de la construction
du Forum des Halles, Edouard Baer voit son enfance baignée
dans un environnement très “people”, sa famille fréquentant
entre autres Jean d'Ormesson et Louis Malle. A 18 ans, fiston
s'inscrit au cours Florent, devient un temps assistant de la
comédienne-metteur en scène Isabelle Nanty, et écrit, “pour
vivre”, des articles sur la vie nocturne parisienne dans les
magazines "Globe" et "Femme". Car Edouard Baer est un
mondain, un fêtard, un membre illustre de la jet-set parisienne,
et il n'en retire aucune honte. au contraire ! Faisant la rencontre
d'un certain Ariel Wizman, en 1987, lors d'une soirée tzigane
(ils se reconnaissent au premier coup d'œil : ce sont les seuls à
danser accroupis à la russe !), ils se découvrent rapidement des
intérêts communs pour la déconnade et les fêtes nocturnes.
Ensemble, ils commencent à animer, en 1992, l'émission "La
grosse boule", diffusée sur Radio Nova, et se créent rapidement
une réputation de provocateurs impertinents et audacieux. Le
principe est simple : de retour de boîte (tranche 7 h - 9 h), ils
improvisent... La télé leur met vite le grappin dessus, et, après
un tour sur Canal Jimmy, Canal+ les invite, en 1994, à
intervenir dans "C'est pas le 20 h". A l'automne, Edouard et
Ariel ont leur propre émission sur la chaîne cryptée, "A la
rencontre de divers aspects du monde contemporain", encore
des divagations de doux dingues, et la possibilité pour Baer de
rempiler avec son personnage lunaire, hâbleur, mondain,
charmeur et gaffeur. Suit une brouille passagère entre les deux
compères et une carrière solo s'amorce pour chacun. Baer reste
néanmoins sur Canal pour son célèbre "Comité de visionnage",
fourre-tout halluciné de trois minutes à la fin de "Nulle part
ailleurs". Entre-temps, il a entamé une carrière de comédien en
pointillés, qui démarre dans La folie douce, de son pote
Frédéric Jardin, et trouve son point d'orgue avec un rôle
d'amant honteusement dragué puis éconduit par Sandrine
Kiberlain dans Rien sur Robert. Présentateur de la dernière
cérémonie des César (rappelez-vous quand il courait après
Sigourney Weaver, sur le plateau, en criant “Sigou !”),
Edouard Baer réalise, avec La Bostella, son premier film, dont
il tient également le rôle principal. Ça parle d'un animateur
d'émissions comiques en manque d'inspiration. Espérons qu'il
ne s'agisse que d'un personnage de fiction...

FILMOGRAPHIE EN TANT QU'ACTEUR

1993 La folie douce (Jardin)

1996 L'appartement (Mimouni)

1997 Rien sur Robert (Bonitzer)

1998 Les frères Sœur (Jardin)

1999 La Bostella (Baer)


FILMOGRAPHIE EN TANT QUE RÉALISATEUR

1999 La Bostella


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