Christian Bale

Né le 30 juin 1974 à Pembrokeshire (Pays de Galles), Christian
Bale est le benjamin de trois sœurs. Sa carrière de comédien
débute à dix ans sur la scène londonienne, dans "The Nerd", où
il donne la réplique à Rowan "Mr Bean" Atkinson. On le
retrouve en 1986 dans deux séries "Heart of the country" et
"Anastasia", avec Amy Irving dans le rôle-titre. Un an plus
tard, c'est déjà la consécration avec Empire du soleil, une
fresque lyrique tournée par Steven Spielberg : choisi parmi
quatre mille prétendants, il décroche le rôle de Jim Graham, fils
d'un industriel britannique, séparé de ses parents dans le
tourment de l'invasion par le Japon d'une concession anglaise
en Orient. Bardé de récompenses et encensé par la critique, le
jeune prodige n'en poursuit pas moins sa scolarité et tourne,
durant les vacances d'été, Mio min Mio puis Henry V, de
Kenneth Branagh, où il incarne le page de Falstaff. A 18 ans,
Christian opte définitivement pour le cinéma lorsque Disney lui
propose un contrat. Il tient ainsi un double rôle dans Newsies,
une comédie musicale où il donne la réplique à Robert Duvall.
En 1996, sa voix est de nouveau mise à contribution pour
Pocahontas, où il double le jeune Thomas. Entre-temps, on l'a
vu dans le rôle-titre du Prince de Jutland, adaptation très libre
(avec happy-end à la clé) de la tragédie de Shakespeare, où il
endosse le costume de Amled, fils du roi de Jutland, au
Danemark. En dépit de la carte de visite Spielberg, Christian
Bale ne décroche ensuite que des seconds rôles plus ou moins
inspirés : noyé dans la somptueuse distribution du glacé
Portrait de femme, dressé par Jane Campion d'après Henry
James, il tire tout juste son épingle du jeu en Anglais décidé à
tenter l'aventure parisienne, à la fin des années 60, dans le
nostalgique Metroland. Par contre, il se montre étonnant dans
L'agent secret, tiré du roman de Joseph conrad, où il incarne
avec subtilité le frère retardé de Patricia Arquette. Il est aussi
épatant en groupie aux illusions perdues, clé de voûte du
labyrinthe Velvet Goldmine, qui décroche le Prix de la
contribution artistique à Cannes en 1998 (où il y présente aussi,
aux côtés de John Hurt, All the Little Animals, toujours inédit,
et encore dans le rôle d'un simplet). On a revu Christian Bale
l'an dernier en amoureux shakespearien victime d'un Songe
d'une nuit d'été, gâterie kitsch signée Michael Hoffman. Ce
mois-ci, il revient enfin sur le devant de la scène dans le très
attendu American psycho : un rôle de yuppie serial-killer
particulièrement délicat, dont il se sort avec une belle maturité.
La presse américaine, divisée sur le film, lui déroule à juste
titre le tapis rouge. Second souffle... à confirmer avec le
remake de Shaft, actuellement en tournage sous la direction de
John Singleton.

FILMOGRAPHIE

1987 Empire of the Sun (Empire du soleil) (Spielberg)

Mio min Mio (Grammatikov)

1989 Henry V (id.) (Branagh)

1992 Newsies (Ortega)

1993 Swing Kids (id.) (Carter)

1994 Little Women (Les quatre filles du docteur March)
(Armstrong)

Amled, Prinsen af Jylland (Le prince de Jutland)
(Axel)

1996 The Secret Agent (L'agent secret) (Hampton)

The Portrait of a Lady (Portrait de femme) (Campion)

1997 Metroland (id.) (Saville)

Velvet Goldmine (id.) (Haynes)

All the Little Animals (Thomas)

1998 A Midsummer's Night Dream (Le songe d'une nuit d'été)
(Hoffman)

1999 American Psycho (id.) (Harron)

2000 Shaft (Singleton)


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