Jean-Marc Barr
Jean-Marc Barr est né le 27 septembre 1960 à Bitburg, ex-
République Fédérale Allemande, d'un père militaire irlandais et
d'une mère française. Au gré des mutations de son père, il vit
aux Etats-Unis (Californie, Virginie) et en France alors qu'il a 7
ans, au moment de la guerre du Vietnam. Appelé par Dieu dans
un premier temps, le jeune Jean-Marc Barr entre au séminaire,
en sort rapidement pour aller étudier à l'Air Force Academy,
puis à la Humboldt State University et enfin à UCLA, en
Californie. Alors qu'il a à peine 20 ans, il trouve enfin sa voie
en assistant à une représentation du "Malade imaginaire", de
Molière : il sera acteur. Il intègre la compagnie le lendemain de
la fameuse représentation et laisse, du jour au lendemain, tout
tomber pour le théâtre. Il joue "Hamlet" au Centre Culturel
Américain, "Le songe d'une nuit d'été" à l'Eglise américaine où
il est finalement remarqué par un chercheur de talents mandaté
par la Royal Shakespeare Company. Après un petit rôle dans
"Le roi Lear", en Californie, il intègre la Guildhall School of
Music and Drama de Londres, l'équivalent du Conservatoire. Il
y rencontre sa femme, la pianiste yougoslave Irina Decermic.
Ses débuts à l'écran seront un fiasco, et Jean-Marc Barr obtient
son premier vrai rôle au cinéma dans Hope and glory de John
Boorman. Mais c'est son incarnation de Jacques Mayol, le
plongeur de l'impossible dans Le grand bleu de Luc Besson,
qui le révèle au monde entier. Promu jeune premier le plus
sexy de sa génération, idole incontestée de millions
d'adolescents, le comédien ne se laisse pourtant pas tourner la
tête par la gloriole et retourne, contre toute attente, en
Angleterre où il renoue avec le théâtre, jouant pendant
plusieurs mois "La descente d'Orphée" de Tennessee Williams.
Enfin, au tournant des années 90, il revient à l'écran dans le
rôle d'un mineur de fond dans Le brasier. Le film est un échec
commercial. par la suite, on retrouve Jean-Marc Barr en
journaliste français dans La peste et en employé des wagons-
lits échoué dans l'Allemagne de l'après-guerre dans Europa, de
Lars Von Trier, dont il devient un interprète privilégié,
puisqu'il apparaîtra plus tard dans Breaking the waves, ainsi
que dans le projet à long terme Dimension, tourné sur
plusieurs dizaines d'années. Refusant presque
systématiquement les rôles “commerciaux” (mis à part
l'exception notable de Folle d'elle, où il interprétait un faux
gay amoureux d'Ophélie Winter), le comédien se cherche
surtout dans le cinéma d'auteur (Mo, Préférence, Ça ne se
refuse pas...) qui ne fait pas nécessairement sonner le tiroir-
caisse, et tourne aussi bien en France qu'en Italie (Mon
capitaine !) ou en Angleterre (The Scarlet Tunic). On devrait
le retrouver au Festival de Cannes 2000, dans la comédie
musicale (intitulée Dancer in the Dark) tourné par Lars von
Trier, où il donne la réplique à Björk et Catherine Deneuve.
Lovers, son premier long métrage tourné selon les règles de
Dogme 95, s'inscrit dans une trilogie sur la liberté. Celle-ci
comprendra également Too much flesh, récemment tourné aux
Etats-Unis avec à nouveau Elodie Bouchez et lui-même dans
les rôles principaux, et le troisième devrait s'intituler Light
Beings. En attendant, il s'apprête à tourner dans Texas, un film
italien signé Giorgio Serafini avec Sam Shepard.
FILMOGRAPHIE EN TANT QU'ACTEUR
1984 King David (Beresford)
The Frog Prince (Gilbert)
1985 Hope and Glory (id.) (Boorman)
1988 Le grand bleu (Besson)
1989 Le brasier (Barbier)
1990 Europa (id.) (Von Trier)
1991 The Plague (La peste) (Puenzo)
Iron Horsemen (Charmant)
1992 Mo (François)
1993 Les faussaires (Blum)
1994 Le fils préféré (Garcia)
1995 L'échappée belle (Dhaène)
Breaking the Waves (id.) (Von Trier)
1996 The Scarlet Tunic (St. Paul)
Marciando nel buio (Mon capitaine !) (Spano)
1997 Préférence (Delacourt)
Ça ne se refuse pas (Woreth)
St. Yves (Hook)
1998 Folle d'elle (Cornuau)
J'aimerais pas crever un dimanche (Le Pêcheur)
2000 Too Much Flesh
FILMOGRAPHIE EN TANT QUE RÉALISATEUR
1999 Lovers
2000 Too much flesh
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