Jean-Paul Belmondo
Né à Neuilly-sur-Seine le 9 avril 1933, Jean-Paul Belmondo a été élevé dans une famille d'artistes, son
père étant sculpteur et sa mère artiste peintre. Passionné par le sport, il pratique le football et la boxe,
avant de tenter le Conservatoire en 1951. Il se lie d'amitié avec entre autres Jean-Pierre Marielle, Jean
Rochefort et Michel Beaune, et fait ses débuts sur les planches dans "La mégère apprivoisée" et "Oscar".
En 1953, il épouse Elodie, une danseuse, avec laquelle il aura trois enfants : Patricia, Florence et Paul. A
sa sortie du Conservatoire, en 1956, il fait ses débuts au cinéma en décrochant de petits rôles, notamment
dans Les tricheurs de Marcel Carné. Mais c'est Godard qui l'impose en 1960, à l'aube de la Nouvelle
Vague, dans A bout de souffle, où il forme avec Jean Seberg un couple désormais mythique. L'année
suivante, il trouve l'un de ses autres rôles marquants dans Léon Morin, prêtre, sous la direction de Jean-
Pierre Melville , et fait des miracles de cascadeur dans Cartouche, amorçant une carrière de comédien
physique et enjoué qui fait le bonheur du public le plus large. C'est à nouveau grace à Philippe de Broca
qu'il rencontre un immense succès en incarnant L'homme de Rio en 1964. Il alterne alors tous les genres,
aussi à l'aise dans l'aventure (Cent mille dollars au soleil) et la comédie fantaisiste (Les tribulations
d'un Chinois en Chine, Les mariés de l'an II), que dans le drame (La sirène du Mississipi). Il compose
même un surprenant Stavisky, réalisé en 1974 par Alain Resnais. A l'instar de Delon, Belmondo enchaîne
ensuite toute une série de films populaires, prétexte à d'innombrables exploits sportifs, en compagnie de
Verneuil (Peur sur la ville, Le corps de mon ennemi, Les morfalous) et de Lautner (Flic ou voyou, Le
guignolo, Joyeuses Pâques). Mais le filon s'épuise, Belmondo a du mal a se renouveler dans un registre
bien rôdé, jusqu'à sa rencontre avec Lelouch sur Itinéraire d'un enfant gâté en 1988 : formidable dans le
rôle d'un homme d'affaires saisi au tournant de sa vie, il emballe le public et récolte un César mérité.
Lelouch qu'il retrouvera dans Les misérables en 1995, où il endosse avec panache le rôle de Jean
Valjean. Parallèlement, le comédien revient avec succès au théâtre, dans "Kean" puis dans "Cyrano de
Bergerac", mis en scène par Robert Hossein. 1 chance sur 2 marquait ses retrouvailles avec son
partenaire de Borsalino, clin d'œil spectaculaire aux films qui les ont rendus populaires, et qui, au vu des
résultats du film, le sont moins de nos jours. C'est donc avec plaisir qu'on le retrouve en fils de Romain
Duris dans le Peut-être de Cédric Klapisch.
FILMOGRAPHIE
1957 Les copains du dimanche (Aisner)
Drôle de dimanche (Allégret)
A pied, à cheval et en voiture (Delbez)
Sois belle et tais-toi (Allégret)
1958 Les tricheurs (Carné)
Ein Engel auf Erden (Mademoiselle ange) (Radvanyi)
Charlotte et son jules (Godard)
A double tour (Chabrol)
1959 Classe tous risques (Sautet)
Les distractions (Dupont)
La Française et l'amour (Verneuil)
1960 A bout de souffle (Godard)
Lettere di unea novizia (La novice) (Lattuada)
Moderato cantabile (Brook)
La viaccia (id.) (Bolognini)
La ciociara (id.) (de Sica)
1961 Un cœur gros comme ça (Reichenbach)
Léon Morin, prêtre (Melville)
`
Une femme est une femme (Godard)
Les amours célèbres (sketch Boisrond)
Un nommé La Rocca (Becker)
Cartouche (Broca)
1962 Un singe en hiver (Verneuil)
1963 Le doulos (Melville)
Mare matto (La mer à boire) (Castellani)
Peau de banane (Ophüls)
Dragées au poivre (Baratier)
L'aîné des Ferchaux (Melville)
Il giorno più corto (Le jour le plus court) (Corbucci)
1964 L'homme de Rio (Broca)
Echappement libre (Becker)
La chasse à l'homme (Molinaro)
Cent mille dollars au soleil (Verneuil)
1965 Week-end à Zuydcoote (Verneuil)
Par un beau matin d'été (Deray)
Pierrot le fou (Godard)
Les tribulations d'un Chinois en Chine (de Broca)
1966 Tendre voyou (Becker)
Paris brûle-t-il ? (Clément)
1967 Casino Royale (id.) (sketch Huston)
Le voleur (Malle)
1968 Ho ! (Enrico)
1969 Dieu a choisi Paris (Prouteau, Artuys)
Le cerveau (Oury)
La sirène du Mississipi (Truffaut)
Un homme qui me plaît (Lelouch)
1970 Borsalino (Deray)
1971 Les mariés de l'an II (Rappeneau)
Le casse (Verneuil)
1972 Docteur Popaul (Chabrol)
La scoumoune (Giovanni)
1973 L'héritier (Labro)
Le magnifique (Broca)
1974 Stavisky... (Resnais)
1975 Peur sur la ville (Verneuil)
L'incorrigible (Broca)
1976 L'alpagueur (Labro)
Le corps de mon ennemi (Verneuil)
1977 L'animal (Zidi)
1979 Flic ou voyou (Lautner)
1980 Le guignolo (Lautner)
1981 Le professionnel (Lautner)
1982 L'as des as (Oury)
1983 Le marginal (Deray)
1984 Les morfalous (Verneuil)
Joyeuses Pâques (Lautner)
1985 Hold-up (Arcady)
1986 Le solitaire (Deray)
1988 Itinéraire d'un enfant gâté (Lelouch)
1992 L'inconnu dans la maison (Lautner)
1994 Les misérables (Lelouch)
Les cent et une nuits (Varda)
1995 Désiré (Murat)
1997 1 chance sur 2 (Leconte)
1999 Peut-être (Klapisch)
Retour à la page principale (acceuil)
Retour à la page cinéma
Retour à l'index de la base de données
génération automatique en Perl de novembre 2003 par albedo/FP/71