Roberto Benigni

Roberto Benigni est né le 27 octobre 1952 à Castiglione
Fiorentino, en Toscane. Il débute au cabaret et à la télévision
dans le registre comique, digne héritier de la comedia dell'arte
avec son visage de clown ahuri et son physique élastique. Il
démarre dans un registre plus retenu (instituteur en maternelle
dans Pipicacadodo de Ferreri, par exemple), mais le comique n'est
jamais long à poindre derrière le visage du jeune comédien.
D'autant que celui-ci a des velléités de mise en scène. Ainsi, en
1983, il réalise Tu me troubles, un film à sketches métaphysiques
" Dieu, Jésus et moi... " très bavard. En 1984, avec son compère
Massimo Troisi (le défunt facteur du Postino), il tourne Non ci
resta che piangere avant de tenir la vedette de Down by law de
Jarmusch, où il campe l'un des trois personnages principaux,
fraîchement évadés de prison. La célébrité lui tend les bras, et
il répond avec Le petit diable (réalisé par ses soins), l'histoire
échevelée d'un diablotin évadé de l'enfer au cours d'un
exorcisme... L'accueil critique est moins que chaleureux, et
Roberto tient dans la foulée le rôle principal de La voce della
luna, ultime et baroquissime film de Fellini. Mais c'est en 1991
que Benigni accède au rang de superstar dans la péninsule
italienne, lors de la sortie Johnny Stecchino ("Johnny cure-dent"
en VF), qui casse littéralement la baraque au box-office local. En
France, moins : l'humour clownesque du bonhomme ne fait pas
délirer les foules. Idem pour Le monstre, coproduction franco-
italienne à l'humour légèrement gras. Mais l'Italie répond à
nouveau massivement aux grimaces de Benigni, citoyen lambda pris
pour un serial-killer. Entre-temps, l'acteur aura retrouvé
Jarmusch pour le film à sketches Night on earth, dans le rôle d'un
chauffeur de taxi, puis pris la relève de Peter Sellers dans Son
of the Pink Panther, soit "Le fils de la Panthère Rose", tourné
sur la Côte d'Azur mais qui ne trouva jamais son chemin vers nos
salles. Aujourd'hui, avec La vie est belle, si Benigni ne renonce
pas totalement à l'humour, il le teinte d'un coloris nettement
plus sombre. Bonne surprise : le film fait un triomphe à Cannes et
l'acteur-réalisateur récolte le Grand Prix du jury. On le reverra
bientôt à l'écran dans Astérix et Obélix contre César. Dans le
rôle d'un Romain ?

FILMOGRAPHIE EN TANT QU'ACTEUR

1977 Berlinguer ti voglio bene (G. Bertolucci)

1979 Clair de femme (Costa-Gavras)

I giorni cantati (Pietrangeli)

Letti selvaggi (Les monstresses) (Zampa)

La luna (id.) (Bertolucci)

Chiedo asilo (Pipicacadodo) (Ferreri)

1980 Il pap'occhio (Arbore)

1981 Il minestrone (Citti)

1983 F.F.S.S. ovvero che mi hai portato a fare sopra Posilippo se
non mi vuoi più bene ? (Arbore)

Tu mi turbi (Tu me troubles) (Benigni)

1984 Non ci resta che piangere (Troisi, Benigni)

1986 Tutto Benigni (G. Bertolucci)

Down By Law (id.) (Jarmusch)

1988 Il piccolo diavolo (Le petit diable) (Benigni)

1989 La voce della luna (id.) (Fellini)

1991 Johnny Stecchino (id.) (Benigni)

1992 Night on Earth (id.) (Jarmusch)

1993 Son of the Pink Panther (Edwards)

1994 Il mostro (Le monstre) (Benigni)

1997 La vita è bella (La vie est belle) (Benigni)

1998 Astérix et Obélix contre César (Zidi)


FILMOGRAPHIE EN TANT QUE REALISATEUR

1983 Tu mi turbi (Tu me troubles) (Benigni)

1984 Non ci resta che piangere (coréal. M. Troisi)

1988 Il piccolo diavolo (Le petit diable) (Benigni)

1991 Johnny Stecchino (id.) (Benigni)

1994 Il mostro (Le monstre) (Benigni)

1997 La vita è bella (La vie est belle) (Benigni)


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