François Berléand

François Berléand est né à Paris au début des années 50 d'un
père d'origine russe, importateur en France des premiers
gadgets américains qui firent fureur à la même époque. Au
cours d'études dans une école de commerce, le jeune François
suit une formation théâtrale, un peu malgré lui, et débute sur
scène dans une pièce intitulée "Sur une plage de l'Ouest". Ses
études terminées, il s'inscrit au cours d'art dramatique de Tania
Balachova, et rencontre Daniel Benoin, un metteur en scène
qous l'égide duquel il travaillera de 1974 à 1981, participant à
une quinzaine de spectacles, classiques comme contemporains.
Berléand débute au cinéma à l'orée des années 80 sous la
direction d'Alain Cavalier. Dans Martin et Léa, il incarne un
inspecteur de police, fonction qu'il va encore exercer de
nombreuses fois à l'écran (La balance, Les mois d'avril sont
meurtriers, Marche à l'ombre, L'appât, La mort du
Chinois, Fred, Le sourire du clown). La “faute” à un
physique froid, distant, et à un regard perçant, profond. Il sera
aussi militaire (L'otage de l'Europe, Stella, Les Milles,
Capitaine Conan), détective (Suivez cet avion), curé (Au
revoir les enfants) et bien évidemment psychiatre dans Le
septième ciel, le film qui le révèle enfin au grand public, fin
1997. Il y faisait découvrir l'orgasme à Sandrine Kiberlain au
cours d'une mémorable séance d'hypnose. Depuis, François
Berléand enchaîne les tournages comme peu de comédiens le
font. Quasiment huit films par an depuis trois ans, l'entraînant
d'ailleurs de plus en plus vers le haut de l'affiche. Le dernier en
date est le sulfureux Romance, où, grand initiateur, il entraînait
Caroline Ducey vers des jeux érotiques non exempts d'une
vraie tendresse. Aujourd'hui agent d'assurances dans Ma petite
entreprise (Jolivet et Berléand se connaissent depuis 1982), il
est également à l'affiche d'Innocent, de Costa Natsis, et
reprendra la défroque de flic pour le Six Pack d'Alain
Berbérian. Au rythme d'une film par mois sur les écrans, on
devrait revoir François Berléand très, très souvent en 2000.

FILMOGRAPHIE

1978 Martin et Léa (Cavalier)

1980 Un étrange voyage (Cavalier)

On n'est pas des anges... elle non plus (Lang)

1981 Les hommes préfèrent les grosses (Poiré)

1982 La balance (Swaim)

Ote-toi de mon soleil (Marc Jolivet)

1984 Signé Charlotte (Huppert)

Marche à l'ombre (Blanc)

Strictement personnel (Jolivet)

1985 Stella (Heynemann)

La gelette du roi (Ribes)

1986 La femme secrète (Grall)

Le complexe du kangourou (Jolivet)

1987 Poker (Corsini)

Au revoir les enfants (Malle)

Les mois d'avril sont meurtriers (Heynemann)

1988 Jeniec Europy (L'otage de l'Europe) (Kawalerowicz)

Suivez cet avion (Amblard)

Un père et passe (Grall)

Camille Claudel (Nuytten)

1989 Romuald et Juliette (Serreau)

Milou en mai (Malle)

L'orchestre rouge (Rouffio)

Strictement personnel (Jolivet)

1991 Tableau d'honneur (Némès)

1992 A l'heure où les grands fauves vont boire (Jolivet)

1993 Le bateau de mariage (Améris)

Le joueur de violon (Van Damme)

1994 Fugueuses (Trintignant)

1995 L'appât (Tavernier)

Les Milles (Grall)

Un héros très discret (Audiard)

1996 Capitaine Conan (Tavernier)

L'homme idéal (Gélin)

1997 Le pari (Bourdon, Campan)

Fred (Jolivet)

Le septième ciel (Jacquot)

La mort du Chinois (Benoît)

Place Vendôme (Garcia)

Dormez, je le veux... (Jouannet)

1998 L'école de la chair (Jacquot)

Le sourire du clown (Besnard)

En plein cœur (Jolivet)

Le plus beau pays du monde (Bluwal)

L'homme de ma vie (Kurc)

Romance (Breillat)

Les mauvaises fréquentations (Améris)

Innocent (Natsis)

1999 Six Pack (Berbérian)

Une pour toutes, toutes pour une (Lelouch)

La débandade (Berri)

Ma petite entreprise (Jolivet)

15 Moments (Arcand)



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