Antoine de Caunes

Antoine de Caunes, né en 1953, est avant tout un journaliste
polymorphe qui a aussi bien œuvré à la télévision que dans la
presse écrite et à la radio. Fils du non moins célèbre – et non
moins iconoclaste – journaliste Georges de Caunes, c'est à la
télévision que le fiston fait ses classes, dans l'émission depuis
passée à la postérité "Les enfants du rock". Par la suite, il
anime "Rapido", un programme hebdomadaire sur le rock où
son débit rapide et ses déguisements lui vouent immédiatement
une chapelle de fans indéfectibles, qui continueront à le suivre
dans ses pérégrinations télévisuelles. Celles-ci le mèneront à
Canal+ où, pendant de nombreuses années, il coprésente, avec
Philippe Gildas, l'émission "Nulle part ailleurs". Champion des
déguisements, il y incarne toute une série de personnages
burlesques, avec, dans le désordre, Aquarium le baba-cool,
Pine d'huître le scout brimé, Langue de pute le vieux réac',
Didier l'Embrouille le rocker teigneux... Après avoir quitté
Canal+, Antoine de Caunes anime, avec le couturier Jean-Paul
Gaultier, "EuroTrash", une émission satirique sur les cultures
underground européennes. Il publie parallèlement plusieurs
recueils de ses portraits au vitriol qu'il dressait des invités de
"Nulle part ailleurs", ainsi qu'un roman policier, "C'est bon
mais c'est chaud".
Au cinéma, il se spécialise dans un premier temps dans la
comédie débridée, entre les jeunes hommes fringants et
énergiques de Pentimento et de La divine poursuite, et les
papas débordés des 2 papas et la maman et de C'est pour la
bonne cause ! Mais Jean-Jacques Zilbermann lui donne
finalement l'occasion de casser cette belle image consensuelle
en lui offrant le rôle d'un gay juif (et barbu !) dans L'homme
est une femme comme les autres, où l'animateur touche-à-tout
conquiert définitivement ses galons d'acteur, et la
reconnaissance du public. Dans Au cœur du mensonge, il
incarnait un roi des médias puant et visqueux, ce que, on
l'espère, il n'était pas du temps de sa gloire télévisuelle. Adopté
un peu malgré lui par la communauté chilienne de Paris dans la
comédie épicée Chili con carne, puis il revient à un registre
plus grave en incarnant, dans Là-bas... mon pays, un
journaliste déraciné qui revient en Algérie pour y retrouver son
amour de jeunesse. Les morsures de l'aube est sa première
incursion de l'autre côté de la caméra, mais il n'apparaît pas
dans ce film.

FILMOGRAPHIE

1989 Pentimento (Marshall)

1994 Les 2 papas et la maman (Smaïn, Longval)

1995 C'est pour la bonne cause ! (Fansten)

1996 La divine poursuite (Deville)

1997 L'homme est une femme comme les autres (Zilbermann)

1998 Au cœur du mensonge (Chabrol)

1999 Chili con carne (Gilou

Là-bas... mon pays (Arcady)

FILMOGRAPHIE EN TANT QUE RÉALISATEUR

2000 Les morsures de l'aube


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