Romain Duris
Né à Paris en 1974, d’un père architecte et d’une mère coloriste
d’illustrations, Romain Duris passe un bac littéraire avant de
suivre des cours de dessin à l’école Duperré. Remarqué par un
directeur de casting, il fait ses débuts dans Mademoiselle
Personne, un semi-documentaire autour de Jean-Louis Murat
qui, bien que réalisé pour le cinéma, ne sortira pas en salles.
Ses vrais débuts, Romain les fait dans Le péril jeune, de
Cédric Klapisch (qui fit ainsi débuter Vincent Elbaz et Elodie
Bouchez, par ailleurs également présente au générique de
Mademoiselle Personne), dans le rôle du personnage autour
duquel se cristallise le film : ses camarades de lycée vont à
l’hôpital où il décède d’une overdose, et repensent à leur
adolescence... Un rôle difficile d’ado déjanté, mais Romain
s’attire pourtant les faveurs d’une bonne partie de la gente
féminine adolescente... Klapisch refera appel au jeune
comédien pour Chacun cherche son chat, lui offrant à
nouveau le rôle quelque peu ingrat d’un dragueur des bacs à
sable, plus interessé par sa batterie et ses potes que par la
pauvre Garance Clavel qui tombe amoureuse de lui...
On l’a depuis vu dans une scène d’anthologie du Dobermann
de Jan Kounen, puisqu’il s’y torche allègrement avec un
exemplaire des «Cahiers du cinéma»... A la télévision, Romain
Duris a tourné dans le téléfilm «Frères», réalisé par Olivier
Dahan – qui refera appel à lui pour son premier long, Déjà
mort – ainsi que dans «Le facteur VIII» d’Alain Tasma. Et
l’acteur a déjà tâté des planches avec «Grande école», une
pièce de François Grosjean montée en 1996. Pour la fine
bouche, rappelons que Romain Duris fait également, à la même
époque, l’acteur dans deux clips vidéo : «Kootchi», de Neneh
Cherry, réalisé par Mondino, et surtout le fameux «Faut
qu’j’travaille», de Princesse Erika, réalisé par Olivier Dahan.
Tony Gatlif lui offre alors le rôle principal de Gadjo dilo, dans
lequel il fait route sur les chemins enneigés de Roumanie, à la
recherche d’une mystérieuse chanteuse. Un rôle d’une nouvelle
facture pour le comédien, d’ordinaire plus porté sur les
ambiances “jeunes” et parisiennes, et qui lui permet d’être
nommé aux César dans la catégorie Meilleur espoir masculin.
Après l’échec des Kidnappeurs, de Graham Guit, où il
incarnait un conducteur fou et nettement porté sur les
substances prohibées, il retrouvait tout récemment Cédric
Klapisch dans le rôle du père de Jean-Paul Belmondo de Peut-
être. Fidèle à ses réalisateurs, Romain a ensuite enchaîné sur ce
nouveau film de Tony Gatlif, Je suis né d’une cigogne, où il
retrouve pour la même occasion sa partenaire de Gadjo dilo,
Rona Hartner.
FILMOGRAPHIE
1993 Mademoiselle Personne – Jean-Louis Murat a-live
(Bailly) (Gatlif)
Le péril jeune (Klapisch)
1994 Mémoires d’un jeune con (Aurignac)
1995 Chacun cherche son chat (Klapisch)
1996 Dobermann (Kounen)
1997 Gadjo dilo (Gatlif)
Déjà mort (Dahan)
1998 Les kidnappeurs (Guit)
Je suis né d’une cigogne (Gatlif)
1999 Peut-être (Klapisch)
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