Harrison Ford
Harrison Ford est né le 13 juillet 1942 à Chicago, dans
l'Illinois, d'un père irlandais catholique et d'une mère russe
juive. Soit le mélange idéal de l'Amérique du melting-pot !
Elève discret et souvent moqué par ses pairs pour sa timidité, il
gagne en confiance dans l'adolescence et fait le DJ pour la
radio du lycée, participe à de nombreuses activités tout en
ayant une aversion affirmée pour le sport. Étudiant au Ripon
College, dans le Wisconsin, an anglais et en philosophie, il
échoue à conclure une thèse sur le dramaturge Edward Albee et
s'essaye au métier d'acteur avant de se faire renvoyer de
l'université pour cause d'absences répétées aux cours. Le voici
néanmoins pris par la fièvre de la comédie, et il signe bientôt
un contrat pour une pièce de théâtre à Williams Bay, toujours
dans le Wisconsin, qui marque donc les débuts professionnels
d'une des plus grandes vedettes du cinéma de ce siècle. Une
fois la saison achevée, Harrison Ford tire à pile ou face pour
savoir s'il part pour Los Angeles ou New York. La pièce de
monnaie lui dit New York, mais il part finalement pour L.A. au
volant de sa Coccinelle. Après un rôle dans une pièce ("John
Brown's Body"), Ford réalise que le rêve américain va être plus
dur à atteindre que prévu. Il travaille alors comme stagiaire
dans un grand magasin ou comme pizzaiolo avant de se voir
offrir un contrat par la Columbia, dont un des pontes avait
assisté à une représentation de "John Brown's Body". Ford
signe ainsi pour sept ans avec la major en 1966, mais cela ne
donne rien. En dépit d'un salaire de cent cinquante dollars par
semaine et de leçons de comédie, aucun rôle ne lui est proposé
jusqu'à Un truand, dans lequel il joue un groom chargé de
donner un télégramme à la star du film (James Coburn), soit
quarante-cinq secondes de présence à l'écran. Rien de
concluant non plus pour les rôles suivants, des films mineurs,
et Ford se voit finalement remercié de son contrat en 1967, à
son grand soulagement. Quelques jours après son départ de la
Columbia, c'est au tour de la Universal de lui offrir un contrat
et une présence effective dans de nombreux films, dont
Zabriskie Point, de Michelangelo Antonioni, dans lequel nous
vous mettons pourtant au défi de le reconnaître quelque part
dans le film ! Néanmoins, alors que sa carrière de comédien ne
semble le mener nulle part, Harrison Ford se découvre des
talents de charpentier en refaisant de ses mains sa propre
maison. Il rompt alors son contrat avec la Universal et devient
charpentier à plein temps, généralement chez les stars de
Hollywood. Le nom de Harrison Ford se répand rapidement
dans le milieu, devenant synonyme d'excellent travail. Ford
travaille ainsi pour un certain Fred Roos, un directeur de
casting qui s'active alors beaucoup sur un film intitulé
American graffiti et qui lui propose une participation. Le
comédien-charpentier, désormais très bien rémunéré pour ses
activités manuelles, ne montre que peu d'intérêt au projet,
plutôt mal payé, mais accepte néanmoins un petit rôle. Film
surprise de l'été 1973, American graffiti fait donc se renouer
les liens défaits de Ford et du cinéma, et le comédien accepte
bientôt quelques films (dont Conversation secrète de
Coppola) avant de finalement se demander si, encore une fois,
il n'a pas fait fausse route. Et puis en 1976, Don Roos le
rappelle et lui propose le rôle d'un certain Han Solo,
protagoniste principal d'un film de science-fiction que devrait
réaliser George Lucas (qui l'avait déjà dirigé dans American
graffiti), et qui s'appellera La guerre des étoiles... La suite
appartient-elle à l'Histoire du cinéma ? Toujours est-il que,
devenu dès lors la coqueluche des producteurs et du grand
public, Harrison Ford, qui déploie un charme viril et une bonne
dose d'humour dans ses prestations cinématographiques,
enchaîne rapidement les block-busters tels que la trilogie
Indiana Jones et évidemment les deux suites de La guerre
des étoiles (L'Empire contre-attaque et Le retour du Jedi)
ou bien encore Witness, pour lequel il reçoit en 1985 un Oscar,
tout en acceptant, de-ci de-là, de petits rôles dans des films tels
que Héros ou Apocalypse now.
Après deux décennies qui font de Harrison Ford la star la plus
adulée du monde, alternant films musclés (Le fugitif, Danger
immédiat, Jeux de guerre) et films plus intimistes (Frantic,
A propos d'Henry, Ennemis rapprochés, Sabrina), le
comédien est aujourd'hui un des mieux payés du monde,
récemment élu acteur du siècle par les Américains. Il y a peu
Président des Etats-Unis aux prises avec des pirates de l'air
dans Air Force One puis aventurier bougon aux prises avec
une adorable pompeuse d'air dans 6 jours, 7 nuits, le comédien
retrouvait récemment Sydney Pollack pour le drame
romantique L'ombre d'un soupçon. Délaissant
(provisoirement ?) le film d'action, il continue sur une lancée
FILMOGRAPHIE
1966 Dead Heat On a Merry-Go-Round (Un truand) (Girard)
1967 A Time for Killing (La poursuite des tuniques bleues)
(Karlson)
Luv (C. Donner)
1968 Journey to Shiloh (La brigade des cow-boys) (Hale)
1970 Zabriskie point (id.) (Antonioni)
Getting Straight (Capus) (Rush)
1973 American Graffiti (id.) (Lucas)
1974 The Conversation (Conversation secrète) (Coppola)
1977 Star Wars (La guerre des étoiles) (Lucas)
Heroes (Héros) (Kagan)
1978 Force Ten From Navarone (L'ouragan vient de Navarone)
(Hamilton)
1979 More American Graffiti (Norton)
Hanover Street (Guerre et passion) (Hyams)
The Frisco Kid (Un rabbin au Far West) (Aldrich)
Apocalypse Now (id.) (Coppola)
1980 The Empire Strikes Back (L'Empire contre-attaque)
(Kerschner)
1981 Indiana Jones : Raiders of the Lost Ark (Indiana Jones et
les aventuriers de l'arche perdue) (Spielberg)
1982 Blade Runner (id.) (R. Scott)
E.T. the Extraterrestrial (E.T.) (rôle coupé au
montage) (Spielberg)
1983 Return of the Jedi (Le retour du Jedi) (Marquand)
1984 Indiana Jones and the Temple of Doom (Indiana Jones et
le temple maudit) (Spielberg)
1985 Witness (id.) (Weir)
1986 The Mosquito Coast (Mosquito Coast) (Weir)
1988 Working Girl (id.) (Nichols)
Frantic (id.) (Polanski)
1989 Indiana Jones and the Last Crusade (Indiana Jones et la
dernière croisade) (Spielberg)
1990 Presumed Innocent (Présumé innocent) (Parker)
1991 Regarding Henry (À propos d'Henry) (Nichols)
1992 Patriot Games (Jeux de guerre) (Noyce)
L'envers du décor (Salis)
1993 The Fugitive (Le fugitif) (Davis)
1994 Jimmy Hollywood (Levinson)
Clear and Present Danger (Danger immédiat) (Noyce)
1995 Sabrina (id.) (Pollack)
Les cent et une nuits (Varda)
1997 The Devil's Own (Ennemis rapprochés) (Pakula)
Air Force One (id.) (Petersen)
1998 Six Days, Seven Nights (6 jours, 7 nuits) (Reitman)
Random Hearts (L'ombre d'un soupçon) (Pollack)
2000 What Lies Beneath (Apparences) (Zemeckis)
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