Michel Galabru
Né le 27 octobre 1924 à Safi (Maroc), Michel Galabru enfant
n'a qu'un rêve : devenir joueur professionnel de foot ! C'est à
Montpellier, en écoutant des disques de Sacha Guitry et
d'Yvonne Printemps que lui vient le goût du théâtre. Il monte à
Paris et entre au TNP comme contrôleur. Après deux ans de
préparation, il passe avec succès le concours d'entrée au
Conservatoire d'art dramatique, où il reste trois ans. Le jeune
comédien obtient un premier prix et entre à la Comédie
Française le 1er septembre 1950. Il joue les classiques et en
1951, Jean Devaivre lui propose un premier rôle au cinéma
dans Ma femme, ma vache et moi. Il quitte la Comédie
Française en 1957 et commence alors une carrière sur les
scènes de boulevard. Au cinéma, il tourne énormément, et
uniquement dans les comédies disons... franchouillardes :
citons dans le désordre Tartarin de Tarascon de Francis
Blanche et Raoul André, Les Pieds Nickelés de Jean-Claude
Chambon et la célèbre série des Gendarmes de Jean Girault.
Toujours des rôles de héros débonnaires et bonasses, aidé en
cela par un physique idoine et une voix passée depuis à la
postérité. Parallèlement, on le voit toujours beaucoup au
théâtre. En 1971, Le viager de Pierre Tchernia lui ouvre une
nouvelle carrière, et son talent est enfin reconnu par ses pairs.
A partir de ce moment, les réalisateurs vont également penser à
lui pour des rôles dramatiques : il compose ainsi une silhouette
très remarquée dans Section spéciale de Costa-Gavras, et
endosse aussi quelques premiers rôles, comme celui du policier
pervers dans Monsieur Balboss, de Jean Marboeuf, et surtout,
celui qu'il va jouer face à Philippe Noiret dans Le juge et
l'assassin, de Bertrand Tavernier, rôle qui lui vaut un César.
En 1978, Galabru retrouve pour la cinquième fois l'équipe des
Gendarmes pour Le gendarme et les extra-terrestres,
toujours dans le rôle du souffre-douleur adjudant Gerber.
Michel Galabru tourne beaucoup : plus de 150 films depuis
1951. Second rôle, parfois même silhouette dans des films dont
le comédien avouera parfois les avoir tournés pour payer ses
impôts (sa filmographie entre 1970 et 1985 est impressionnante
à ce titre), Michel Galabru est de ceux, les “excentriques” du
cinéma français, qui, par leur seule présence, sauvent un
dialogue, une séquence, voire tout un film. Heureusement, sa
passion pour le théâtre trouvera à s'exprimer pleinement à côté
de cette prolifique et pas toujours glorieuse carrière
cinématographique. Ainsi le voit-on triompher sur les planches
dans "La femme du boulanger" et "Le bourgeois
gentilhomme", en 1986-1987. Une passion que Galabru entend
perpétuer : en 1985, il achète le Théâtre de Dix Heures afin
qu'il serve de tremplin aux jeunes comédiens et auteurs. Un
théâtre parisien porte désormais son nom : le Montmartre-
Galabru. Dans les années 90, s'il est toujours présent à la
télévision, on le voit moins au cinéma : une dizaine de rôles à
peine, dont le sien propre dans Hors jeu, sorti récemment.
1951 Ma femme, ma vache et moi (Devaivre)
1953 Les lettres de mon moulin (Pagnol)
1955 Trois de la Canebière (Canonge)
1958 Du rififi chez les femmes (Joffé)
L'increvable (Boyer)
Suivez-moi ce jeune homme (Lefranc)
1959 L'eau à la bouche (Doniol-Valcroze)
Les affreux (M. Allégret)
1960 Les mordus (Jolivet)
Un soir sur la plage (Boisrond)
La croix et la bannière (Ducrest)
1961 La Fayette (Dréville)
La guerre des boutons (Robert)
Les amours célèbres (sketch Boisrond)
Les nouveaux aristocrates (Rigaud)
1962 Clémentine chérie (Chevalier)
Nous irons à Deauville (Rigaud)
Le voyage à Biarritz (Grangier)
La salamandre d'or (Régamey)
Tartarin de Tarascon (Blanche)
1963 La cuisine au beurre (Grangier)
La bande à Bobo (Saytor)
Le bon roi Dagobert (Chevalier)
1964 La bonne occase (Drach)
Les gorilles (Girault)
Moi et les hommes de quarante ans (J. Pinoteau)
Les Pieds Nickelés (Chambon)
1965 Le gendarme de Saint-Tropez (Girault)
La sentinelle endormie (Dréville)
Angélique et le Roy (Borderie)
Les baratineurs (Rigaud)
Bon week-end (Quignon)
La bourse et la vie (Mocky)
Le gendarme à New York (Girault)
1966 Brigade anti-gang (Borderie)
Le facteur s'en va-t-en guerre (Bernard-Aubert)
Monsieur le Président-directeur général (Girault)
1967 Un drôle de colonel (Girault)
Le petit baigneur (Dhéry)
Ces messieurs de la famille (André)
Le gendarme se marie (Girault)
Le mois le plus beau (Blanc)
1968 L'Auvergnat et l'autobus (Lefranc)
La coqueluche (Arrighi)
Les gros malins (Boursier)
1969 La honte de la famille (Balducci)
Poussez pas grand-père dans les cactus (Dague)
Aux frais de la princesse (Quignon)
Et qu'ça saute ! (Lefranc)
1970 Un merveilleux parfum d'oseille (Bassi)
Le gendarme en ballade (Girault)
1971 La grande mafia (Clair)
Jo (Girault)
L'œuf (Herman)
1972 Les joyeux lurons (Gérard)
La belle affaire (Besnard)
Quelques messieurs trop tranquilles (Lautner)
Le viager (Tchernia)
Elle cause plus... elle flingue (Audiard)
1973 Le führer en folie (Clair)
Par ici la monnaie/Les démerdards (Balducci)
Le concierge (Girault)
Le grand bazar (Zidi)
La valise (Lautner)
Les gaspards (Tchernia)
Les vacanciers (Gérard)
La dernière bourrée à Paris (André)
1974 Deux grandes filles dans un pyjama (Girault)
Le plumard en folie (Lem)
Y a un os dans la moulinette (André)
Un linceul n'a pas de poches (Mocky)
Soldat duroc, ça va être ta fête (Gérard)
C'est jeune et ça sait tout (Mulot)
1975 Le grand fanfaron (Clair)
L'ibis rouge (Mocky)
Le juge et l'assassin (Tavernier)
L'intrépide (Girault)
Section spéciale (Costa-Gavras)
1976 Qu'il est joli garçon l'assassin de papa ! (Caputo)
Monsieur Balboss (Marbœuf)
Le chasseur de chez Maxim's (Vital)
L'amour en herbe (Andrieux)
Portrait de groupe avec dame (Petrovic)
Le trouble-fesses (Foulon)
La grande récré (Pierson)
1977 La nuit de Saint-Germain (Swaim)
Il gatto (Qui a tué le chat ?) (Comencini)
Le pion (Gion)
Le beaujolais nouveau est arrivé (Voulfow)
Le maestro (Vital)
Genre masculin (Marbœuf)
Le mille-pattes fait des claquettes (Girault)
1978 Chaussette-surprise/Boum à l'hosto (Davy)
L'amour en question (Cayatte)
La cage aux folles (Molinaro)
Flic ou voyou (Lautner)
Confidences pour confidences (Thomas)
L'horoscope (Girault)
1979 Duos sur canapé (Camoletti)
Ciao les mecs ! (Gobbi)
Le gendarme et les extra-terrestres (Girault)
Le mors aux dents (Heynemann)
Le guignolo (Lautner)
Le gagnant (Gion)
Tout dépend des filles (Fabre)
La ville des silences (Marbœuf)
1980 L'avare (Girault)
Laisse-moi rêver/Drôles de diam's (Menegoz)
La cage aux folles 2 (Molinaro)
Sono fotogenico (Je suis photogénique) (Risi)
Une merveilleuse journée (Vital)
Est-ce bien raisonnable ? (Lautner)
Une semaine de vacances (Tavernier)
Celles qu'on n'a pas eues (Thomas)
Les fourberies de Scapin (Coggio)
Les sous-doués (Zidi)
1981 Si ma gueule vous plaît... (Caputo)
Signé Furax (Simenon)
Le bahut va craquer ! (Nerval)
Te marre pas, c'est pour rire ! (Besnard)
Les bidasses aux grandes manœuvres (Delpard)
Le choix des armes (Corneau)
Salut, j'arrive (Poteau)
1982 Les diplômés du dernier rang (Gion)
Y a-t-il un Français dans la salle ? (Mocky)
Le braconnier de Dieu (Darras)
Le bourgeois gentilhomme (Coggio)
Le gendarme et les gendarmettes (Girault, Aboyantz)
On s'en fout, nous on s'aime (Gérard)
L'été meurtrier (Becker)
1983 T'es heureuse ? Moi toujours... (Marbœuf)
Sandy (Nerval)
C'est facile et ça peut rapporter... 20 ans (Luret)
En cas de guerre mondiale, je file à l'étranger
(Ardouin)
On l'appelle Catastrophe (Balducci)
Vous habitez chez vos parents ? (Fernaud)
Papy fait de la résistance (Poiré)
1984 Adam et Eve (Luret)
Notre histoire (Blier)
Les fausses confidences (Moosman)
La triche (Bellon)
Réveillon chez Bob (D. Granier-Deferre)
Partenaires (D'Anna)
1985 Le téléphone sonne toujours deux fois (Vergne)
Tranches de vie (Leterrier)
Subway (Besson)
Monsieur de Pourceaugnac (Mitrani)
Ne prend pas les poulets pour des pigeons
(Benhamou)
La cage aux folles 3 (Lautner)
Le facteur de Saint-Tropez (Balducci)
1986 Grand-guignol (Marbœuf)
Les frères Pétard (Palud)
Kamikaze (Grousset)
Je hais les acteurs (Krawczyk)
Suivez mon regard (Curtelin)
1987 La vie dissolue de Gérard Floque (Lautner)
Poule et frites (Rego)
Soigne ta droite (Godard)
Corentin (Marbœuf)
Sans défense (Nerval)
1988 Envoyez les violons (Andrieux)
L'invité surprise (Lautner)
1989 La folle journée (Coggio)
Le silence d'ailleurs (Mouyal)
Le provincial (Gion)
Le dénommé (Dague)
La révolution française : Les années lumière (Enrico)
La révolution française : Les années terribles
(Heffron)
1990 Feu sur le candidat (Delarive)
Uranus (Berri)
1991 Room service (Lautner)
Le jour des rois (Treilhou)
Les eaux dormantes (Trefouel)
1992 Belle Epoque (id.) (Trueba)
1994 Rainbow pour Rimbaud (Teulé)
1995 Mon homme (Blier)
1997 Que la lumière soit ! (Joffé)
Hors jeu (Dridi)
1998 Astérix et Obélix contre César (Zidi)
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