Jean-François Gallotte

Jean-François Gallotte est né le 18 novembre 1953. Il suit dans
un premier temps une formation de comédien au cours Lecoq
et au Quartier d'Ivry, avec Antoine Vitez. Féru de militantisme,
politique comme culturel, il pratique le théâtre de rue et
travaille avec plusieurs troupes (le Théâtre Imaginaire, la
Compagnie de la Jacquerie et le Théâtre du Soleil d'Ariane
Mnouchkine) puis se tourne vers la réalisation à la fin des
années 70, avec un premier court métrage, 12, rue Antoine
Marie Colin, sur la communauté dont il fait alors partie.
Suivent un autre court, Bibapeuloula, reportage sur un concert
du rocker Vince Taylor à la Cité des 4000 de la Courneuve, en
1980, puis un premier long, Point final à la ligne, dans lequel
le réalisateur tient le rôle principal, celui d'un jeune banlieusard
qui rêve pour mieux s'échapper du quotidien. En 1981, Jean-
François Gallotte fait partie de la fine équipe de la fameuse
radio libre pionnière Carbone 14. Il y officie sous le pseudo
très subtil de David Grossexe, nom sous lequel il réalisera
Carbone 14, le film, une compilation de séquences live et de
happenings sauvages qui défraiera la chronique à Cannes, en
1983, où le film est présenté dans la sélection Perspectives du
cinéma français. Suivront deux autres longs métrages de son
cru, Le chien en 1984, avec Micheline Presle et Jean-Luc
Bideau, et Jamais deux sans trois, en 1988, qui ne connaîtra
pas de distribution en salles. Entre-temps, le réalisateur se
transmue en comédien, et devient en quelques années un
second rôle renommé, alliant spontanéité et une grande
maîtrise de l'art dramatique. Complice du très trashy Alain
Robak, Gallotte se verra ainsi salement trucidé dans Baby
blood, un des très rares films gore français. Souvent vu dans
des rôles de personnages bonnasses, benêts, veules ou tout
simplement monsieur tout-le-monde, des commerçants, des
flics, il est aujourd'hui un couturier sur le déclin dans 1999
Madeleine, où il hérite d'un rôle important qu'à l'accoutumée.
Jean-François Gallotte, cinéphile averti et électron libre du
petit monde du cinéma français, tourne aussi dans énormément
de courts métrages. Il vient d'ailleurs d'en réaliser un,
Débranche le fer, César, diffusé récemment sur Canal+ dans
le cadre de la Journée de la télé 1999.

1981 Point final à la ligne (Gallotte)

1983 Carbone 14, le film (Gallotte, sous le pseudonyme de
David Grossexe)

1987 Iréna et les ombres (Robak)

1988 Jamais deux sans trois (Gallotte)

1989 Peaux de vaches (Mazuy)

1990 Baby blood (Robak), Adrénaline (sketch Robak)

1994 Parano (sketch Robak)

1995 Calino Maneige (Lebel), Visiblement, je vous aime
(Carré)

1996 Les 2 papas et la maman (Smaïn, Longval)

1997 L'autre côté de la mer (Cabréra)

Ma vie en rose (Berliner)

Ça n'empêche pas les sentiments (Jackson)

1998 La voie est libre (Clavier)

Grève party (Onteniente)

Zonzon (Bouhnik)

Fin août, début septembre (Assayas)

Le Poulpe (Nicloux)

Les parasites (Chauveron)

1999 La nouvelle Eve (Corsini)

Chili con carne (Gilou)

1999 Madeleine (Bouhnik)

Epouse-moi (Marin)

2000 Le secret (Wagon)

Les autres filles (Vignal)




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