José Garcia

C'est le 17 mars 1966, à Paris et d'une famille d'origine
espagnole, qu'est né ce fou furieux de José Garcia. Clown,
trublion et gigoteur assermenté pendant l'enfance et
l'adolescence, il suit une formation en classe libre au Cours
Florent de 1986 à 1988 (à l'issue de laquelle il débute sur les
chapeaux de roue en décrochant une apparition, en réparateur
d'ascenseurs, dans Romuald et Juliette !), puis exerce
différents emplois avant d'intégrer la maison Canal+ au début
des années 90, d'abord en tant que chauffeur de salle dans
"Nulle part ailleurs", puis, succès oblige, en devenant le faire-
valoir d'Antoine de Caunes au gré des déguisements de ce
dernier. On se souvient ainsi de José Garcia en Cindy Crawford
moustachue ou en Difool (De Caunes étant Doc) dans des
sketches depuis devenus d'anthologie. A partir de 1994, le
cinéma commence à faire appel à lui, d'abord pour des petits
rôles (un chauffeur de Taxi dans Elisa, Figaro dans
Beaumarchais l'insolent), puis au gré de plus importants : un
détective pot-de-colle dans Tout doit disparaître, un loulou de
province dans Les démons de Jésus, et puis surtout, il devient
Serge, le loser pathétique de La vérité si je mens !, premier
grand succès populaire du comédien (“Champion du monde !”
c'est lui), qui hérite par la suite du rôle principal de La mort du
Chinois, celui d'un cocu qui cherche à récupérer sa femme. Car
José Garcia, c'est ça : le pauvre gars sympa et tranquille à qui il
arrive toutes les horreurs, mais qui s'en sort toujours par les
astuces et la gouaille. A contre-emploi dans Extension du
domaine de la lutte avec le rôle d'un pathétique employé de
bureau qui dérive lentement, mais sûrement, sur une pente
suicidaire, il est le frère de Denis Podalydès dans la farce Les
frères Sœur, puis Hugo, l'avocat ami du couple formé par
Jean-Hugues Anglade et Clotilde Courau dans En face, et il
s'illustre à nouveau brillamment en Mellor da Silva, Brésilien
sursexué qui fait monter la fièvre de la Jet-Set vers quelques
sommets délirants. Devenu une star adorée par toute une
génération, José Garcia est aujourd'hui un acteur archi-
demandé : depuis La vérité si je mens ! 2, pour lequel il
retrouve son personnage de Serge, qui est cette fois-ci obligé
de donner dans la mythomanie pour épouser la belle Chochana,
le comédien a tourné aux côtés de Samy Naceri dans Féroce,
puis sous la direction de son vieux pote Antoine de Caunes
dans Les morsures de l'aube. Enfin, il vient de retrouver
Philippe Harel, qui l'avait dirigé dans Extension du domaine
de la lutte, pour Le vélo de Ghislain Lambert, avec Benoît
Poelvoorde et Daniel Ceccaldi.

FILMOGRAPHIE

1988 Romuald et Juliette (Serreau)

1992 Le tronc (Zéro)

1995 Elisa (Becker)

Beaumarchais l'insolent (Molinaro)

1996 Les démons de Jésus (Bonvoisin)

Tout doit disparaître (Muyl)

La vérité si je mens ! (Gilou)

1997 Mauvais genre (Bénégui)

Que la lumière soit ! (Joffé)

La mort du Chinois (Benoît)

1998 Cinq minutes de détente (Romero)

Les frères Sœur (F. Jardin)

Les grandes bouches (Bonvoisin)

Comme un poisson hors de l'eau (Hadmar)

1999 Extension du domaine de la lutte (Harel)

En face (Ledoux)

2000 Jet Set (Onteniente)

Féroce (De Maistre)

La vérité si je mens ! 2 (Gilou)

Les morsures de l'aube (De Caunes)

2001 Le vélo de Ghislain Lambert (Harel)


Retour à la page principale (acceuil)
Retour à la page cinéma
Retour à l'index de la base de données


génération automatique en Perl de novembre 2003 par albedo/FP/71