James Garner

Né le 7 avril 1928, James Scott Baumgarner, devenu plus
simplement James Garner, fils d'avocat, quitte son Oklahoma
natal et l'école dès ses 16 printemps révolu. Direction la marine
marchande pour un peu de dépaysement, lequel sera suivi d'une
flopée de petits jobs en tous genres. Blessé pendant la Guerre
de Corée, médaillé de la Purple Heart (la plus haute distinction
militaire américaine), Garner débute quelque temps plus tard
sur scène. Entraîné par un ami, il se voit ainsi confier un rôle,
sans aucune ligne de dialogue, dans “The Caine Mutiny Court
Martial”, pièce jouée à Broadway. Nous sommes en 1954 et, au
contact de comédiens professionels, qu'il aide à répéter leurs
rôles, le jeune apprenti prend goût au métier. Riche des
quelques leçons reçues, il accumule alors quelques apparitions
dans des séries télévisées, ainsi que dans des publicités.
Contacté par la Warner Bros., il débute au cinéma dans Je
reviens de l'enfer, avant de se voir confier un rôle conséquent
dans The Girl He Left Behind, de David Butler. Après une
poignée de films où il fait généralement bonne figure, la
Warner lui propose le rôle de Brett Maverick dans sa nouvelle
série, «Maverick», où il donne la réplique à Jack Kelly. Très
vite, Garner tire la couverture à lui. Son naturel et la sympathie
qu'il dégage séduisent le public et Garner devient très vite la
vedette de la série, qu'il quittera après trois saisons pour cause
de gourmandise finanicère… Le cinéma lui fait alors les yeux
doux, et lui propose des rôles dans la grande lignée de Brett
Maverick ou des westerns. C'est ainsi que le comédien brille
dans La grande évasion, et offre l'une de ses meilleures
prestations dans Les jeux de l'amour et de la guerre.
Pourtant, au milieu des années 60, sa carrière connaît un certain
ralentissement. Engagé pour jouer dans Grand Prix, de John
Frankenheimer, en 1966, il prend goût à la course automobile
et décide de devenir pilote, et de soutenir une écurie. Une
passion qui le tient aujourd'hui encore, puisque, de temps à
autre, il se permet de conduire le pace-car des grands prix
d'Indianapolis.
Ce luxe coûtant relativement cher, James Garner retourne
néanmoins bien vite au cinéma, pour une comédie/western,
Support Your Local Sheriff, qui connaît un vif succès. Il n'en
ira pas de même pour sa suite, Tueur malgré lui. Retour à la
télévision en 1971, avec une série baptisée «Nichols». Une fois
encore, il s'agit d'un western. Et une fois encore, on lui confie
le même genre de rôle. Usant. Aussi, c'est avec soulagement
qu'il accepte d'être le Jim Rockford d'une nouvelle série, «The
Rockford Files». Devenu un privé engagé par des gens aussi
peu recommandables que son personnage l'est, James Garner
reconquiert les foules et réalise même un épisode. En 1977, on
lui remet un Emmy Award pour sa prestation dans la série, et
l'année suivante, il repart en parallèle sur un téléfilm intitulé
"The New Maverick" (en 1981, un téléfilm et une saison de
«The New Maverick» seront également tournés et diffusés).
Pourtant, en 1980, les producteurs coupent les cordons de la
bourse, et James Garner se doit alors de renouer avec le
cinéma. Avec plus ou moins de bonheur. Si l'on omet
Murphy's Romance, qui lui vaudra une nomination à l'Oscar
et au Golden Globe du Meilleur acteur, le reste est relativement
calme. Aussi le comédien tourne à doses homéopathiques dans
quantité de films, sans toutefois retrouver la notoriété d'antan.
Il faudra attendre 1994 et l'adaptation au cinéma de
«Maverick» pour que Hollywood lui confie à nouveau un rôle
d'importance. Celui du père de Mel Gibson, qui reprend le rôle-
titre. Depuis, James Garner est retourné à la télévision, pour y
tourner, régulièrement, des téléfilms inspirés de «The Rockford
Files». Space cowboys, de Clint Eastwood, marque son retour,
à plus de 70 ans, sur grand écran. Un retour mérité, qui
coïncide avec sa participation à une nouvelle série télévisée,
«God, the Devil and Bob». Et devinez qui il joue ? God, bien
sûr…

FILMOGRAPHIE

1956 Toward the Unknown (Je reviens de l'enfer) (LeRoy)

The Girl He Left Behind (Butler)

1957 Sayonara (Logan)

Shoot-Out at Medecine Bend (Le vengeur) (Bare)

1958 Darby's Rangers (Les commandos passent à l'attaque)
(Wellman)

1959 Alias Jesse James (Ne tirez pas sur le bandit) (McLeod)

Cash McCall (Cet homme est un requin) (Pevney)

Up Periscope (Mission secrète du sous-marin X)
(Douglas)

1961 The Children Hour (La rumeur) (Wyler)

1962 Boys' Night Out (Gordon)

1963 The Thrill of It All (Jewison)

The Great Escape (La grande évasion) (Sturges)

Move Over, Darling (Pousse-toi, chérie) (Gordon)

The Wheeler Dealers (Lits séparés) (Hiller)

1964 The Americanization of Emily (Les jeux de l'amour et de
la guerre) (Hiller)

36 Hours (Seaton)

1965 The Art of Love (Jewison)

Mister Buddwing (Delbert Mann)

1966 Duel at Diablo (La bataille de la vallée du diable)
(Nelson)

Grand Prix (id.) (Frankenheimer)

A Man Could Get Killed (Neame)

1967 Hour of The Gun (7 secondes en enfer) (Sturges)

1968 The Pink Jungle (Delbert Mann)

How Sweet It Is ! (Paris)

Support Your Local Sheriff (Kennedy)

1969 Marlowe (La valse des truands) (Bogart)

1970 A Man Called Sledge (Gentile)

1971 Support Your Local Gunfighter (Tueur malgré lui)
(Kennedy)

Skin Game (Bogart)

1972 They Only Kill Their Masters (Goldstone)

1973 One Little Indian (Un petit Indien) (McEveety)

1974 The Castaway Cowboy (McEveety)

1979 Health (Altman)

1981 The Fan (Bianchi)

1982 Victor Victoria (id.) (Blake Edwards)

1983 Tank (id.) (Chomsky)

1988 Sunset (Meurtre à Hollywood) (Edwards)

1992 The Distinguished Gentleman (Monsieur le député)
(Lynn)

1993 Fire in the Sky (Lieberman)

1994 Maverick (id.) (Donner)

1996 My Fellow Americans (Segal)

1997 Twilight (L'heure magique) (Benton)

2000 Space Cowboys (id.) (Eastwood)



Retour à la page principale (acceuil)
Retour à la page cinéma
Retour à l'index de la base de données


génération automatique en Perl de novembre 2003 par albedo/FP/71