Pascal Greggory

Pascal Greggory, récemment célébré pour son rôle de macho
baraqué dans Zonzon, a vu le jour à Paris le 8 septembre 1953,
d'un père directeur d'une société de signalisation droutière.
Adolescent, il se produit comme soprano solo dans les chœurs
de l'Opéra de Paris et, un peu plus tard, fréquente les cours
Périmony et Florent, pour intégrer, comme auditeur libre, le
Conservatoire National d'Art Dramatique (classes de Marcel
Bluwal et Antoine Vitez), où il reste deux ans. Catégorisé
“jeune premier romantique”, il débute sa carrière
professionnelle en 1974 aux côtés d'Annie Girardot, à la fois au
théâtre ("Madame Marguerite") et au cinéma (Docteur
Françoise Gailland). Il trouve son premier rôle important
grâce à André Téchiné qui lui confie le personnage de
Barnwell dans Les sœurs Brontë. En 1983, c'est la révélation
avec Rohmer, qui lui offre le rôle principal de Pauline à la
plage, celui de Pierre, ephèbe en maillot marin qui enseigne la
planche à voile à Pauline et tombe amoureux de la pulpeuse
Marion. Scène culte quand Pascal Greggory se fait repousser
par Arielle Dombasle pendant la fête du village. Une
révélation, certes, n'empêche que le jeune comédien se voit par
la suite catalogué “acteur intello”, et peine à trouver un second
souffle. Plusieurs films d'auteur pour public restreint
l'emmènent à des retrouvailles avec Rohmer (et Arielle) en
1992 dans L'arbre, le maire et la médiathèque. Entre-temps,
Pascal Greggory aura fait une rencontre cruciale en la personne
du Patrice Chéreau, qui le dirige sur scène notamment dans
"Hamlet", de Shakespeare, et "Dans la solitude des champs de
coton", de Bernard-Marie Koltès, pièce qui les entraînera pour
une tournée dans le monde entier. C'est d'ailleurs sous l'égide
de ce même metteur en scène que Pascal Greggory refera sa
grande rentrée cinématographique. D'abord en incarnant le duc
d'Anjou dans La reine Margot, puis en tenant le rôle central
de Ceux qui m'aiment prendront le train. L'acteur a veilli,
mûri, ses traits se sont creusés et il arbore désormais un crâne
quasi-rasé. Signe des temps, désormais, les rôles s'enchaînent
sans répit : Saint Loup carnivore et rebelle dans Le temps
retrouvé de Raoul Ruiz, prisonnier musclé et violent dans
Zonzon (nomination aux César 99 dans la catégorie Meilleur
acteur) et aujourd'hui le duc d'Alençon dans Jeanne d'Arc. Et
ce n'est pas fini, puisqu'on le reverra prochainement dans Un
ange, de Miguel Courtois, aux côtés de Richard Berry et Elsa
Zylberstein.

FILMOGRAPHIE

1975 Docteur Françoise Gailland (Bertucelli)

1976 Madame Claude (Jaeckin)

1977 Flammes (Arrieta)

1978 Les sœurs Brontë (Téchiné)

1980 Chassé-croisé (Dombasle)

1982 Le beau mariage (Rohmer)

Le crime d'amour (Gilles)

1983 Pauline à la plage (Rohmer)

Grenouilles (Arrieta)

1985 La nuit porte-jarretelles (Thévenet)

1988 Les pyramides bleues (Dombasle)

La couleur du vent (Granier-Deferre)

1992 L'arbre, le maire et la médiathèque (Rohmer)

Villa mauresque (Mimouni)

1993 La soif de l'or (Oury)

1994 La reine Margot (Oury)

Comme un air de retour (Biancioni)

1996 Lucie Aubrac (Berri)

1997 Ceux qui m'aiment prendront le train (Chéreau)

Anniversaires (sketch “Les amis de ninon”) (Rosette)

Zonzon (Bouhnik)

1998 Pourquoi se marier le jour de la fin du monde (Cleven)

Jeanne d'Arc (Besson)

1999 Le temps retrouvé (Ruiz)

Un ange (Courtois)





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