Jeremy Irons
Né le 19 septembre 1949 à Cowes, sur l'île de Wight, an
Angleterre, Jeremy Irons a commencé sa carrière sur la scène
du Bristol Old Vic. Il s'installe à Londres en 1971, vivote de
petits métiers avant d'interpréter Jean-Baptiste dans
"Godspell", rôle qu'il tiendra pendant deux ans dans un théâtre
du West End. Il continue à jouer au théâtre, mais c'est surtout
grâce à la mini-série télévisée "Brideshead Revisited", d'après
Evelyn Waugh, qu'on le remarque. Il fait ses débuts au cinéma
à l'orée des années 80 dans Nijinsky, et atteint la renommée
internationale grâce à son deuxième film, La maîtresse du
lieutenant français, dans lequel il tient le rôle principal. En
1983, il participe à deux adaptations de classiques de la
littérature, "Le canard sauvage", d'Henrik Ibsen, pour The Wild
Duck, et "Du côté de chez Swann" pour Un amour de Swann,
mis en scène par Volker Schlöndorff et présenté à Cannes. Il
retourne ensuite à Broadway pour la pièce "The Real Thing",
de Tom Stoppard, aux côté de Glenn Close. Un prestation qui
lui fera obtenir un Dream League Award et un Tony Award.
Alternant cinéma et théâtre, Jeremy tourne dans la
superproduction Mission, passe l'année 1986 en tant que
membre de la Royal Shakespeare Company à Stratford-on-
Avon. Son double rôle dans le terrifiant Faux semblants lui
vaut d'être distingué Meilleur acteur par l'association des
critiques new-yorkais. Après un film dans lequel il tient le rôle
principal aux côtés de son fils (Danny, le champion du
monde), il obtient un Oscar pour Le mystère Von Bülow, puis
retrouve David Cronenberg pour M Butterfly, qui passera
néanmoins plus inaperçu que Faux semblants. Acteur au
physique tourmenté, très cérébral, Jeremy Irons n'a pas eu
peur de prendre l'accent allemand pour interpréter un méchant
mémorable qui semait des bombes dans New York, dans Une
journée en enfer. Un acteur protéiforme qui choisit très
soigneusement chacun des ses films, et que l'on reverra très
prochainement en mousquetaire dans L'homme au masque
de fer, aux côté de Gérard Depardieu et Leonardo DiCaprio,
entre autres. Vu très récemment dans Chinese box, il est
aujourd'hui Humbert Humbert dans Lolita, reprenant le rôle
tenu par James Mason dans la version de Kubrick réalisée en
1962.
FILMOGRAPHIE
1980 Nijinsky (id.) (Ross)
1981 The French Lieutenant's Woman (La maîtresse du
lieutenant français) (Reisz)
1982 Moonlighting (Travail au noir) (Skolimovsky)
1983 Betrayal (Trahisons conjugales) (Jones)
1984 Un amour de Swann (Schlöndorff)
1985 The Wild Duck (Safran)
1986 The Mission (Mission) (Joffé)
1988 Dead ringers (Faux-semblants) (Cronenberg)
1989 Danny (Danny, le champion du monde) (Millar)
Australia (Andrien)
A Chorus of Disapproval (Winner)
1990 Reversal of Fortune (Le mystère Von Bülow) (Schroeder)
1991 Kafka (id.) (Soderbergh)
1992 Damage (Fatale) (Malle)
Waterland (Gyllenhaal)
1993 M Butterfly (id.) (Cronenberg)
The House of the Spirits (La maison aux esprits)
(August)
1994 Die Hard With a Vengeance (Une journée en enfer)
(MacTiernan)
1995 Stealing Beauty (Beauté volée) (Bertolucci)
1996 Lolita (id.) (Lyne)
1997 Chinese Box (id.) (Wang)
The Man in the Iron Mask (Wallace)
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