Ben Kingsley
Ben Kingsley, de son vrai nom Krishna Bhanji, est né le 31
décembre 1943 à Manchester, en Angleterre. Son père était un
médecin indien (métissé kényan) originaire de l'Etat de Gujarat
; sa mère, d'origine anglaise, était mannequin et comédienne.
C'est sur les injonctions de son père que le jeune Krishna prend
un pseudonyme plus passe-partout alors qu'il vient de trouver
sa vocation en voyant Ian Holm sur les planches, dans "Richard
III". Après avoir tenu ses premiers rôles dans une troupe
amateur de Manchester, Kingsley passe professionnel à 20 ans
et joue pour la première fois à Londres dans "A Smashing
Day". Un an plus tard, soit en 1967, il rejoint la Royal
Shakespeare Company dont il devient rapidement un illustre
interprète. Mais c'est au cinéma qu'il se fait un nom au début
des années 80, en incarnant, dans le Gandhi de Richard
Attenborough, le fameux Mahatma indien, missionnaire de la
paix et chantre de la non-violence. Pour endosser un tel
personnage, Kingsley perd plusieurs dizaines de kilos et lit les
vingt-trois volumes composant l'œuvre littéraire du grand petit
homme. Bien lui en prend : il empoche, pour son quasi-premier
rôle, l'Oscar du Meilleur acteur. Depuis, le comédien accumule
les rôles sur scène (la plupart des tragédies shakespeariennes et
le triomphal one-man-show, "Kean", inspiré de la vie du
tragédien Edmund Kean) et au cinéma : émouvant dans L'île
de Pascali et tout autant en Juif essayant de s'arracher aux
camps de concentration dans La liste de Schindler, il était un
bien placide tortionnaire dans La jeune fille et la mort, et a
donné dans à peu près tous les genres, passant du polar
(Contrat sur un terroriste) à la SF (La mutante) ou à la
comédie (Parting Shots) comme d'un continent à l'autre. C'est
néanmoins à la télévision que le comédien protéiforme – il joue
toutes les nuances, du gentil pitoyable au méchant sanguinaire,
et est crédible aussi bien en Arabe qu'en Juif ou en Anglais pur
sang – a eu le plus l'occasion de briller cette dernière décennie.
Il a incarné des personnages aussi divers que Moïse, Lénine,
Dimitri Chostakovitch ou Simon Wiesenthal. Récemment
extra-terrestre dans De quelle planète viens-tu ?, aujourd'hui
ambassadeur du Yémen dans L'enfer du devoir, Ben Kingsley
reviendra sur les écrans avec Sexy Beast, une comédie noire
très british dont il partagera la vedette avec Ray Winstone.
FILMOGRAPHIE
1972 Fear Is the Key (Six minutes pour mourir) (Tuchner)
1982 Gandhi (id.)
1983 Betrayal (Trahisons conjugales) (Jones)
1985 Harem (id.) (R. Joffé)
Turtle Diary (id.) (Irvin)
1987 Testimony (id.) (Palmer)
Maurice (id.) (Ivory)
1988 Pascali's Island (L'île de Pascali) (Dearden)
Without a Clue (Elémentaire mon cher... Lock
Holmes) (Eberhardt)
1989 Slipstream (Lisberger)
1990 The Fifth Monkey (Rochat)
Una vita scellerata (Cellini, l'or et le sang) (Battiato)
The Children (Palmer)
1991 L'amore necessario (L'amour nécessaire) (Carpi)
Bugsy (id.) (Levinson)
1992 Sneakers (Les experts) (Alden Robinson)
1993 Searching for Bobby Fisher (Zaillian)
Dave (Président d'un jour) (Reitman)
Schindler's List (La liste de Schindler) (Spielberg)
1994 Death and the Maiden (La jeune fille et la mort)
(Polanski)
1995 Species (La mutante) (Donaldson)
1996 Twelfth Night (La nuit des rois) (Nunn)
1997 The Assignment (Contrat sur un terroriste) (Duguay)
Photographing Fairies (Forever) (Willing)
1998 Parting Shots (Winner)
1999 Spooky House (Sachs)
The Confession (Jones)
What Planet Are You From ? (De quelle planète
viens-tu ?) (Nichols)
2000 Rules of Engagement (L'enfer du devoir) (Friedkin)
Sexy Beast (Glazer)
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