Lucy Liu

Née le 2 décembre 1968 dans le Queens, à New York, et élevée
dans ce quartier durant son adolescence, Lucy Liu est
aujourd'hui indissociable de Ling Woo, le dragon procédurier
de la série culte "Ally McBeal". Le début de la gloire pour cette
artiste aux multiples facettes : après des études à l'Université de
New York, Lucy Liu sort diplômée en culture et langues
orientales de l'université de Michigan. Outre le fait qu'elle soit
bilingue anglais/mandarin, la belle pratique couramment les
arts martiaux (dont le très pointu kali-eskrima-silat... toute info
complémentaire sera la bienvenue), l'accordéon (!) et surtout la
photographie. Dans ce domaine, le talent de Lucy Liu est
reconnu depuis belle lurette : en 1993, elle expose, à la Cast
Iron Gallery de SoHo, une suite de clichés baptisée
"Unraveling", et qui prend le pouls des rues de Hong Kong en
s'attachant aux mains comme aux pieds d'anonymes. Grâce à
une bourse, elle persévère en allant poursuivre son œuvre en
Chine. Il en résultera, en 1997, une seconde exposition à
Venice, Californie. C'est aussi l'époque à laquelle Lucy Liu
débarque dans l'univers de la fantasque Calista Flockhart.
Avant cette date fatidique, ses apparitions aussi bien télévisées
que cinématographiques ne sont guère marquantes : côté
cinéma, elle débute en prostituée dans Bang (inédit de 1995),
puis on entrevoit son minois dans Guy, un drame inédit de
Michael Lindsay-Hogg, Jerry Maguire alias Tom Cruise, City
of crime, honnête polar avec Harvey Keitel, et la comédie
noire sur fond de drogue Gridlock'd. Même traitement sur le
petit écran, où la comédienne ne fait que passer dans les séries
"Beverly Hills", "X-Files", "La loi de Los Angeles", "Nash
Bridges" et "Hercule", si l'on excepte en 1994 trois épisodes
d'"Urgences" où elle incarne avec une belle vérité une mère
dont le fils est atteint du sida. Depuis 1997, donc, le destin
sourit enfin à Lucy Liu : maîtresse-femme fondante sous la
carapace odieuse, son personnage provocateur débarque dans la
seconde saison d'"Ally McBeal" et embobine producteurs (elle
accède très vite au cercle des piliers de la série), public et
critiques (nomination à l'Emmy Award, Prix d'interprétation
collectif SAG en 1999). Au cinéma, sa carrière commence
également à décoller, surtout avec sa composition de foldingue
dominatrix, maltraitant goulûment Mel Gibson et tous les
mâles de l'excellent Payback. On l'a revue ensuite (en
vendeuse de peluches dans l'une des dernières scènes du
mésestimé Jugé coupable, de Clint Eastwood, en auto-
stoppeuse sur le bord de la route des Adversaires, et en guest-
star (la girlfriend du héros) du larmoyant Molly. Ne lui manque
qu'un rôle à la mesure de son potentiel comico-pince sans rire :
passons sur la princesse Pei Pei, pour laquelle Jackie Chan
saccage les saloons dans Shanghaï kid, et misons sur son
talent pour dynamiter les aventures de Charlie et ses drôles de
dames.

FILMOGRAPHIE

1995 Bang (Ash)

1996 Jerry Maguire (id.) (Crowe)

Guy (Lindsay-Hogg)

1997 Gridlock'd (id.) (Curtis Hall)

City of Industry (City of crime) (Irvin)

Flypaper (Hoch)

1998 Love Kills (Van Peebles)

Payback (id.) (Hanson)

True Crime (Jugé coupable) (Eastwood)

1999 The Mating Habits of the Earthbound Human (Abugov)

Play It to the Bone (Les adversaires) (Shelton)

Molly (id.) (Duigan)

2000 Shanghai Noon (Shangaï kid) (Dey)

Charlie's Angels (Charlie et ses drôles de dames)
(McG)



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