En des temps reculés, Paris était un passage naturel d'ilots et de marais permettant l'accès
entre la Gaule du nord et la Gaule du sud. Cette zone marécageuse située à un noeud de traffic
terrestre et fluvial devint vite un endroit défensif peuplé de cabanes. Les avantages ne manquent pas, proximité de terres fertiles, présence de pierres et de plâtre, voies de passage vers toutes les directions... Des traces d'habitation apparaissent dès le paléolithique ; à l'âge de bronze, une civilisation y est déjà solidement implanté ; L'âge de fer verra arriver les populations celtes, venues de Germanie (parisii, Quarisii). Les Parisii semblent s'être fixés dans l'île au milieu du III ème siècle avant JC. Puis arrive la guerre des Gaules. Vers 50 avant JC, à l'appel de Vercingétorix, les parisii se soulèvent contre l'envahisseur romain. Labiénus, lieutenant de César les écrase. |
Après la conquète romaine se développe la ville, le long de la route menant à Orléans, :
la rue Saint Jacques (parallèle au Boulevard Saint Michel) qui constituait alors le cardo maximus
gallo-romain ; c'est l'axe nord-sud principal qui est coupé à angle droit (donc dans le sens est-ouest)
par des axes perpendicaulaires dont le principal constitue le decumanus-maximus.
(rue des ecoles ou rue Cujas ?). La ville était construite autour d'un forum et de thermes, temple, basilique et place publique ; un quartier résidentiel se trouvait du coté des jardins du Luxembourg. A l'écart s'élevait un édifice de loisir : les arènes de Lutèce. La rive droite, marécageuse n'acceuillait sans doute que le port fluvial, un santuaire se dressait sur le mont Mercurii (Montmartre). La ville est alors prospère et comporte environ 8000 habitants. |
le chauffage par hypocauste La Gaule du nord est un pays à hiver froid ; le chauffage par hypocauste ne servait pas uniquement aux thermes, mais aussi au chauffage des maisons privées. C'est un procédé de chauffage antique dont le foyer fournissait de l'air chaud qui circulait entre des pilettes de briques et s'échappait par des tubes de terre cuite placées sous l'enduit des murs.Le sol et les murs de la pièces étaient ainsi chauffé. |
Au IIIème siècle, les invasions barbares et un incendie ravagent la cité, on construit alors un réduit
défensif dans l'île de la Cité, à laquelle le fleuve donnait une défense naturelle. Poue élever les remparts,
on se sert des pierres des monuments précédents, détruits ou endommagés. La crypte archéologique présente
des vestiges de cette époque ainsi que les restes de salles chauffées par hypocauste. La ville est christianisée à cette époque par saint Denis (250). En 360, la ville est le siège d'un évéché dépendant de Sens, le nom de Paris vient supplanter celui de Lutèce. A visiter : La crypte archéologique du Parvis de Notre Dame (entrée 3 Euros environs). |
La capitale mérovingienne.
Après les invasions d'Attila et des Huns, la victoire appartient en définitive aux Francs.
Vainqueur du romain Syagrius, Clovis (482-511) se rend maître de la Gaule et se convertit au Christianisme.
Il décide d'installer à Paris le siège du royaume. Son fils Childebert Ier fait construire dans la Cité
la grande église cathédrale saint Etienne. Cet édifice mesurait 36 mètres de large et au moins 70 de long.
Les fondations furent mises à jour sous la cathédrale actuelle. Sous le règne de Charlemagne, la capitale de l'empire est fixée à Rome et Aix la chapelle; Paris est alors mal défendu et se trouve abandonné par les derniers carolongiens. La capitale va alors être la proie des pirates normands qui remontent la Seine (cf Jumièges) on est alors au IX ème siècle. Paris médiéval : la cité des premiers capétiens.
En 1163, l'évêque de Paris, Maurice de Sully, commence la façade de Notre Dame, la vieille
cathédrale Saint Etienne est abattue... Notre Dame de Paris... |
Pendant des siècles, la corporation de la grande boucherie s'installa non loin du Châtelet ou des
centaines d'étaux servaient à manier le couperet. La pollution des rivières et de leurs abords perdura jusqu'au XIXème siècle; L Bièvre, déjà infectée par les teinturiers, est empoisonnée par les tanneurs, et la Seine, dans toute la zone du Châtelet charrie des immondices flottant sur l'eau d'un rose suspect. Du royaume insalubre de la Grande Boucherie ne subsiste aujourd'hui que la tour Saint Jacques. |
RETOUR à la page principale
RETOUR à la page tourisme
Sources documentaires et photographiques :
Revue historia, crypte archéologique (musée Carnavalet)