En vélo, en roller ou à pied, ce parcours rejoindra, à terme, Santenay à Macon, permettant
ainsi de traverser la Saône et Loire sur une centaine de kilomètre de chemin de halage et
d'ancienne voie ferrée. La première partie est inaugurée en 1997 et permet de relier Givry à
Cluny.
De Chalon sur Saône à Santenay, Un Chemin de halage de 22 kilomètres borde le canal du centre.
Ces réalisations longent les vignoble du nord et sud de la Cote Chalonnaise.
La jonction Chalon sur Saône à Givry est en attente de réalisation.
Les sites parcourus : (kilomètre - lieu)
00 - Givry
09 - Buxy
14 - St Boil (viaduc d'étiveau)
21 - St Gengoux le National (Mont Péjus - Les Teurots de chaume)
24 - Malay (Eglise romane du XII ème siècle)
28 - Cormartin (château)
33 - Taizé (Carillon de l'église de la réconciliation)
42 - Cluny. (Clocher de l'eau Bénite...)
Givry, est le point de départ (ou d'arrivée) de la Voie verte ; c'est un village viticole, qui produit
depuis longtemps des vins appréciés. Cité de la fin du XVIII ème siècle, l'hôtel de ville
est installé dans une porte monumentale de 1771 : la tour de l'horloge ; elle a été érigé au XVIII ème
siècle avec la participation d'Emiland Gauthey.
Givry doit à Emiland Gauthey son église en rotonde surmontée d'une haute pyramide de pierre, elle fut
construite de 1773 à 1791 dans un style unique en france.
Saint Gengoux le National est un bourg médiéval dont l'église au clocher roman en est le centre. Depuis St Boil (dont le clocher de l'église est roman du XII ème siècle), se diriger vers Culle les roches et redescendre dans la vallée vers le sud. Le viaduc se trouve à la hauteur d'Etiveau et permet de reliée la colline sur votre droite à un endroit ou elle forme un début de cluse (axe nord-sud).
Eglise de Malay (XIIème siècle) placée sous le vocable de Sainte Vierge. L'église romane de ce doyenné de Cluny présente un clocher carré à baies géminées. (doublées, répétées) L'église de MALAY est citée en 1095. C'était en 1160 un des doyennés de l'abbaye de Cluny (gros domaine rural). L'église actuelle à trois nefs et transept, est un bel édifice roman construit en deux étapes : d'abord choeur, transept, abside, absidioles à la fin du XIe siècle, sous l'abbatiat de Saint-Hugues. Le puissant équilibre extérieur avec les pignons surhaussés a son répondant intérieur avec la spacieuse croisée du transept où de grands arcs plein cintre très sobres portent la vaste coupole sur trompes. La seconde étape a construit les trois nefs (milieu XIIe) et le haut du clocher serait encore plus récent. Le doyenné devint, comme celui voisin de Saint-Hippolyte, une forteresse : reste une partie de la poterne (XIIIe siècle). C'est alors que fut murée la porte ouest et percée la fenêtre de façade (XVe siècle). Au XIXe siècle, on construit la sacristie, l'escalier du clocher. On refait les portes latérales. Le clocher incendiè retrouve en 1931 son toit de laves (les arcatures de brique sont du XIXe siècle). Dans l'absidiole nord, fresques du début du XVe siècle. Site officiel |
Le château de Cormatin est élevé au lendemain des guerres de religion de 1605 à 1616,
conçu par un des architectes d'Henry IV, le chateau est inspiré de la décoration
du palais du Luxembourg et présentait à l'origine trois ailes en équerre.
L'aile sud s'écroula en 1815 lorsqu'on tenta d'y installer une fabrique de tissu. L'intérieur : l'aile nord possède un escalier monumental à cage unique de 1610. Citons entre autre, la chambre de la marquise et son plafond à la française or et bleu, le cabinet des curiosités, le cabinet de Sainte Cécile, piève réservée à la lecture et à la méditation. (Sainte Cécile, patronne des musiciens). A gauche de la photographie, un chemin dans un labyrinthe mène au " cercle magique " matérialisé par une volière octogonale. |
Taizé, ce village perché sur les collines de la Grosne est un lieu de pèlerinage et de
prière incontournable, ou chaque année, des dizaines de milliers de jeunes du monde entier
viennent pour prier. A quelques centaines de mètres de la voie verte, le détour s'impose afin de voir l'église romane du XII ème siècle, les maisons rénovées et le carillon de l'église de la réconciliation, inauguré en 1962 et un des lieux de la prière commune (photo). La communauté de Taizé comprend plus de 90 frères qui ont pour but la réconciliation des peuples séparés et des chrétiens divisés. |
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"Lorsqu'on demande au fondateur de Taizé ce qui a déterminé ses choix du début, il répond souvent en évoquant sa
grand-mère. Durant la première guerre mondiale, veuve, elle vivait dans le nord de la France. Ses trois fils
combattaient sur le front. Sous le feu des bombardements, elle a voulu rester dans sa maison, pour recevoir
chez elle ceux qui fuyaient, vieillards, enfants, femmes qui accouchaient. Elle n'est partie qu'à la dernière
minute, quand tous ont dû fuir. Elle fut dès lors animée du désir que plus jamais personne n'ait à revivre ce
qu'elle avait vécu. Des chrétiens divisés s'étaient entretués, disait-elle, qu'eux au moins se réconcilient,
pour tenter d'empêcher une nouvelle guerre en Europe. Elle était de vieille souche évangélique. Pour réaliser,
déjà en elle-même, une réconciliation, elle est allée prier dans une église catholique.
Ces deux aspirations de sa grand-mère: prendre des risques pour les plus malmenés de l'époque et se réconcilier
avec la foi catholique en vue de la paix en Europe, marqueront la vie du jeune Roger.
En 1940, il a vingt-cinq ans. Une nouvelle guerre mondiale déchire l'Europe. Depuis plusieurs années, il porte
en lui le projet de créer une communauté où il soit possible de concrétiser tous les jours la réconciliation.
Il quitte le pays de sa naissance, la Suisse, et va se fixer en France, pays de sa mère, pour être là où sévit
la guerre. "Plus le croyant veut vivre un absolu de Dieu, écrivit-il plus tard, plus il est essentiel d'insérer
cet absolu dans la détresse humaine."
A la recherche d'une maison, il arrive à Cluny. Tout près, il découvre une maison à vendre dans le village de
Taizé. Là une vieille femme, à qui il fait part de son projet, lui dit: "Restez ici, nous sommes si isolés."
C'est pour lui comme la voix de Dieu qui s'exprime par la bouche d'une femme pauvre. Dans aucun des autres
lieux qu'il avait visités, il n'avait entendu de telles paroles.
suite du document. (local)
site officiel de Taizé. (web)
La vallée était entièrement boisée lorsque Guillaume d'Aquitaine la choisit en 910
pour la fondation d'une abbaye bénédictine dont il chargea Bernon, abbé de Baume dans le
Jura. Proclamé tout de suite indépendante de tout autre pouvoir que celui du pape, cette abbaye allait devenir la tête du plus grand empire monastique de tous les temps. Sous Bernon fut construit une première église, cluny I, Odon, qui lui succède en 926 réforme la vie monastique et affilie à cluny de nombreux monastères. sous l'abbatiat d'Aymard (942 - 964) est commencée une seconde église, Cluny II, qui sera achevé en 981. L'ordre clunisien a exercé une influence considérable sur la vie religieuse, intellectuelle, politique et artistique de l'Occident. Il a donné des papes français à l'Eglise et constitué une sorte de monarchie universelle. Saccagé après la Révolution, ce haut lieu de la civilisation n'a gardé de la basilique que de maigres fragements tout de même admirables... suite |
Odilon succède à Mayeul en 994 et sera le véritable fondateur de l'Ordre de Cluny, lançant la reconquète
de l'Espagne sur les musulmans. Mais c'est Hugues de semur, le grand Saint Hugues, qui lui succède en 1049
pour 60 ans, qui portera l'Ordre à son apogée avec plus de 10 000 moines, dont 400 à l'abbaye mère.
Saint hugues patronne le pèlerinage de compostelle ainsi que la première croisade. Le chantier de la basilique
Saint Pierre et saint Paul, cluny III, s'ouvre en 1085, la construction est poursuivit après la mort de Saint
Hugues en 1109 par ses successeures.
Vestige de la basilique Saint Pierre et Saint Paul. L'église comportait un narthex, cinq nefs, deux transepts, cinq clochers, deux tours et 301 fenêtres. Elle était meublée de 225 stalles, la voute de l'abside peinte était soutenue par une colonnade de marbre. De cette merveille ne reste que les croisillons droits des deux transepts. Les dimensions du croisillon droit du grand transept (qui mesurait la longueur de la cathédrale d'Autun, soit 80 mètres) permettent d'imaginer les proportions audacieuses de l'abbatiale. Son élévation (32 mètres sous la coupole) est exceptionnelle dans l'art roman dont il est un pur spécimen. Il comporte trois travées dont la centrale, couverte d'une coupole octogonale sur trompes, porte le beau clocher de l'Eau Bénite. |
L'abbaye de Charlieu fut fondée en 871, sept ans plus tard, Vézelay vit le jour. Mais c'est Cluny, fondé en 910, qui devint le berceau de l'ordre bénédictin en France. Elevée en grande partie de 1088 à 1130, l'église Saint Pierre et Saint Paul fait suite à celle de Cluny II. Symbole de la primauté de l'ordre clunisien à son apogée, Cluny III fut la plus vaste église de la chrétienté (177 mètres) (note 1) jusqu'à la construction de St Pierre de Rome (186 mètres).
Certains pensaient que l'ordre clunisien et son goût pour les riches décorations, s'était
trop éloigné de l'esprit de pauvreté et de prière que l'idéal bénédictin recommandait.
En 1098, un ordre dissident, les cisterciens, fut fondé à Cîteaux.
L'hôtel de ville est installé dans le logis construit à la fin du XV ème siècle. La façade sur le jardin présente une décoration originale dans le goût de la renaissance italienne.
Du jardin de l'hôtel de ville on peut observer la tour Fabry et la tour ronde (plus à l'Est), qui ponctuait l'enceinte.
L' église Saint Marcel possède un clocher roman octogonal à trois étages, surmonté d'une élégante flèche polygonale du XVI ème siècle en brique, haute de 42 mêtres.
historique de Cluny, site de l'ENSAM. (web)
Sites présentant les différentes abbayes bénédictines: (Baumes, Cluny, Paray...). (web)
Voilà, le site avec des images de synthèse...
Cluny autrefois. (web)
La même chose en local. (local)
note 1 : Les avis semblent diverger, on relève 187 mètres pour cluny III dans certaines lectures...