Il existe dans la stratosphère des vents violents horizontaux, si l'ozone est essentiellement produit à l'équateur ou l'ensoleillement est le plus grand, il est cependant plus abondant au dessus des pôles au moment de l'équinoxe de printemps (l'ensoleillement y est faible et l'ozone peu photolysé).

Deux catégories de produits sont dangereux pour l'ozone : Le protoxyde d'azote (N²O) généré par la combustion et l'agriculture. L'un de ses rares puits est la stratosphère qu'il atteint après quelques années. Les CFC, produits très stables d'une durée de vie de 60 à 200 ans et les halons, de composition chimique proche de celle des CFC mais contenant un atome de brome.

Ces différents éléments sont catalysés dans la stratosphère (l'énergie des rayons du soleil n'est pas suffisante dans la troposphère), induisant des réactions qui contribuent à la destruction de l'ozone.

Différents modèles ont été établis afin de connaître les répartitions spatiales et temporelles de l'ozone. Ceux-ci sont de plus en plus complets et complexes mais restent encore au stade de la mise au point tellement le procédé est délicat à modéliser.

Si la diminution moyenne de la couche d'ozone stratosphérique est relativement faible, en revanche, un phénomène de grande ampleur a été constaté au dessus de l'antarctique depuis 1985 : le trou d'ozone.

Si la bataille scientifique a été rude pendant des années, une hypothèse semble aujourd'hui remporter tous les suffrages. Sommairement, en hiver, il se forme un tourbillon avec des vents de 300km/h (vortex) qui effectue le tour du continent en quelques jours ; ce vortex isole l'atmosphère du reste de l'hémisphère sud. Un froid intense règne, les dernières molécules de gazeuses de vapeur d'eau se condensent en de hauts nuages stratosphériques polaires. Dans ces cristaux, des composés azotés et chlorés se condensent. Ces éléments sont stockés pendant l'hiver, la photolyse s'opère lorsque, fin septembre, le soleil commence à apparaître. L'énergie des photons n'est pas suffisante pour agir sur l'acide nitrique mais l'oxyde de chlore et le chlore demandent moins d'énergie et peuvent être photodissociés. Le couple Cl/ClO est très actif et n'est pas neutraliser par le dioxyde d'azote, détruisant ainsi l'ozone. Il s'agirait donc de la présence du chlore issue de l'utilisation massive de CFC qui détruirait l'ozone.

L'ozone stratosphérique ; Processus détaillé de la destruction de l'ozone.
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