Situé au coeur de la Bourgogne, il est bien difficile de savoir ou commence et ou s'arrête le Morvan. Dans un pays de forêt et d'eau ou les altitudes y demeurent modestes, les Eduens installèrent leur capitale : Bibracte. Lors de la défaite des Gaules, l'époque gallo-romaine vit la création et le développement de la ville d'auguste, empereur romain : Augustodunum ou Autun. Plus proche de notre époque, en 1970, le Morvan est classé parc naturel régional.
L'abbaye de la Pierre-qui-Virre :
C'est en 1848 que Jean-Baptiste Muard, ancien curé d'une paroisse d'Avallon, décide de fonder un nouveau
monastère. Il se rend en Italie sur les pas de Saint Benoît dont il adopte la règle.
Après un séjour à la trappe d'Aiguebelle, il s'installe le 2 juillet 1850, avec une petite communauté,
en Morvan, au lieudit de la Pierre-qui-Virre, du nom de cet imposant bloc minéral, autrefois branlant,
que l'abbé Muard fit sceller pour y placer une statue de Notre Dame.
A sa mort, le 19 juin 1854, l'élan est donné ; en 1859, à la demande du pape Pie IX, le monastère entre
dans la confédération bénédictine. Son effectif croît rapidement, et il essaime dans toute la France.
(Quimpert, Albi, Orléans... où naissent des fondations filles de la Pierre-qui-Vire.)
Comme le veut la règle bénédictine, le temps se partage entre prière et travail ; une petite usine hydro-électrique
vend sa production à EDF, de la poterie est fabriquée et vendue sur place, des frères philatélistes gèrent
une collection de timbres dont le produit est versé au profit d'oeuvre humanitaire, un fromage le pierre-qui-vire
est fabriqué à l'abbaye...
Les remarquables éditions Zodiaque ont été bel et bien dirigées par les frères, depuis leur création
en 1952 jusqu'en 2001. Elles ont édité plus de deux cents ouvrages sur l'art roman et plus généralement sur
l'art sacré ; la pluspart des ouvrages sont disponibles dans la librairie de l'abbaye.
Prieuré Saint-Jean-des-Bonshommes.
A la sortie d'Avallon, en direction de Sauvigny le bois (D957), on atteint l'ancien prieuré de Saint Jean de Bonshommes;
Fondé en 1210 par Anséric de Montréal, ce prieuré, qui appartenait à l'ordre de Grandmont, nous offre un précieux
témoignage de l'architecture religieuse du XII ème siècle.
En 1845, un incendie ruine en partie les bâtiments monastiques dont on peut, toutefois, encore admirer la chapelle à nef
unique ainsi que les restes de la salle capitulaire et du réfectoire.
Le petit village de Saint Père sous Vézelay borde la cure au pied de la colline de Vézelay. C'est un ancien site gallo-
romain qui fut choisit plus tard comme emplacement primitif de la fondation de Girart de Rousillon : Histoire de Vézelay.
L'église Notre Dame est terminée en 1455. La tour-clocher nous vient du XIII ème xiècle alors que le porche est rajouté au
début du XIV ème et restauré par Viollet-le-Duc. Le porche s'ouvre sur trois portails dont celui du centre, aux arcades trilobées,
s'orne d'un Jugement dernier. André Malraux.
Juste à coté de l'église, le musée archéologique est installé dans un ancien presbytère du XVII ème siècle ; ce musée abrite
des antiquités provenant des fouilles du site des Fontaines-Salées. |
Pierre-Perthuis est un petit village qui domine la vallée de la Cure. Il fut fortifié au XII ème siècle, ce qui explique que
l'on doive franchir une ancienne porte pour y pénétrer. Le chateau féodal, chateau fort du XII ème siècle, est encore présent
par quelques ruines.
A la sortie du village, un pont moderne enjambe la Cure qui s'écoule 33 mètres en dessous. En contrebas, un vieux pont de pierre
datant de 1770 aurait été édifié par Vauban.
Le parc naturel régional du Morvan est crée en 1970, il couvre les quatre départements de la
Bourgogne et regroupe 94 communes sur 225 762 hectares. Le GR "tour du Morvan" passe par les
sites remarquables et permet de découvrir la réserve biologique des gorges de la Canche, les
différents lacs, la maison du parc aussi bien que des vestiges gallo-romains ou des édifices
romans...
La forêt couvre 45% de l'espace morvandiau, l'exploitation forestière utlisait autrefois le
flottage du bois pour emmener les bûches vers Paris, de nos jours, le bois est transporté par
camions aux usines voisines. La forêt et le tourisme constituent les principales sources de
revenus, à la fois espace de détente et maillon essentiel dans la chaîne écologique.
Vézelay. (basilique Sainte Madeleine, la colline éternelle)
Saint Père. (église Notre Dame, musée archéologique)
Fouille des Fontaines Salées. (thermes gallo-romains)
Pierre Perthuis. (vallée aux deux ponts, roche percée)
Malassis. (barrage)
Chastellux sur Cure. (château du XIIIème restauré en 1825)
Le vieux Dun, La Pérousse. (rocher de la Pérousse)
Lac de Chaumeçon.
  Saut de Gouloux.
  Lac des Séttons.
Lac de Pannesière, d'une surface de 520 hectares, c'est le plus grand des lacs artificiels du Morvan.
Il fut construit en 1949 pour la régulation des eaux de la Seine. Il sert de refuge pour les oiseaux
d'eau en hiver (canards, sarcelles, fuligules...)
Notre Dame de Faubouloin et la sauvage vallée de l'Oussière.
Vallon du touron.
Haut Folin (911m).
Mont Beuvray (821m), musée de Bibracte.
  Autun.
Gorges de la Canche.
Maison des Galvachers.
Anost.
Notre Dame de l'aillant.
Maison du seigle.
Lac de Chamboux.
Saulieu. (musée Pompon)
Saint Brisson, musée de la résistance.
Maison du parc, faune et flore. sentier découverte, herbularium, observatoire ornithologique,
flottage sur l'étang de Taureau.
Lac de Saint Agnan.
La Pierre qui Vire.
Saint Léger Vauban (maison Vauban).
Quarré les tombes.
Dans les environs :
Cravant.
Arnay-le-Duc.
Château-Chinon.
Vallée de la Cure.
Clamecy.
La canal du Nivernais.
Bibliographie :
Bourgogne.
Editions MSM.
Le guide du Morvan.
Claudette Pelletier.
Editions la Manufacture.
Grand livre de la France sauvage.
Christian Bouchardy.
Editions Bordas.