Conséquence et bilan.

L'accroissement du taux d'oxyde d'azote :

Ils peuvent être produit par les avions qui volent à très haute altitude. Au niveau du sol, le protoxyde d'azote (N2O), est une molécule non toxique et très stable. Elle ne réagit avec aucun des réactifs de la troposphère ; par ailleurs, à cette altitude, l'énergie des photons est trop faible pour photolyser le protoxyde d'azote. Il a donc une durée de vie très longue et s'accumule pour se répendre à des altitudes plus élevées de la stratosphère. A ces altitudes le photon est assez énergétique pour photolyser le protoxyde d'azote et former des oxydes d'azote beaucoup plus réactifs. (parcours de plusieurs années.).
Le protoxyde d'azote a deux sources : la combustion et les sols agricoles. Les moteurs d'automobiles entrainent la formation d'oxyde d'azote (NO, NO2) et d'un peu de protoxyde d'azote (N2O). La production des oxydes d'azote est éliminée par filtre catalytique, élevant par ailleurs la quantité de protoxyde d'azote. La deuxième source concerne les sols agricoles. La quantité d'angrais azotés répendu est de plus en importante. Des bactéries réduisent une partie de ces nitrates en protoxyde d'azote qui passe alors dans la troposphère.

Les CFC : Les chlorofluorocarbures (CFC) sont des dérivés chlorés et fluorés du méthane. Ils éxistent sous différentes formes dont la plus courante est le CFC 11 de formule CFCl3. Ce sont des produits très stables, non toxiques, ininflammables. Ils servent dans les propulseurs d'aérosols, les climatisations et réfrigérateurs. La production de CFC avait atteint son paroxisme en 1974 (1 million de tonnes par an). Avec les premières craintes, la production ralenti. LE CFC suit sensiblement le même cycle que le protoxyde d'azote décrit ci-dessus ; ils s'accumulent et finissent par atteindre la stratosphère ou ils sont photolysés, libérant du Chlore (Cl) qui pourra agir avec l'ozone : Cl + O3 -> ClO + O2
L'oxyde de chlore réagit alors avec l'atome d'oxygène et recycle ainsi l'atome de Chlore. ClO + O -> Cl + O2
Il éxiste également des relations couplants NO2 et ClO : ClO + NO2 -> ClNO3
Il se forme ainsi du nitrate de chlore tandis que disparait une partie des atomes de chlore... Les CFC ont été remplacé par d'autres produits ( à base d'hydrocarbure) qui peuvent être dangereux pour la santé mais ne détruisent plus l'ozone.

Pendant longtemps le cas de la couche d'ozone releva de l'incertitude. Les soupçons pesaient sur les CFC, mais ce n'est qy'en 1986 que l'on parvint à tirer une conclusion grâce à des mesures au sol et au satellite Nimbus 7. La diminution du taux d'ozone est de l'ordre de quelques %, valeur inférieure aux variations naturelles. La variation anthropique est donc difficile à évaluer dans un bruit de fond qui lui est bien supérieur. Les scientifiques travaillent sur des modèles théoriques qui permettront des prévisions sur l'avenir ; toutefois il est très délicat de prendre en compte tous les phénomènes, les réactions chimiques n'étant pas toutes bien connues.

Si la variation moyenne du taux d'ozone stratosphérique est faible, un phénomène de grande ampleur fut observé vers les pôles : le trou d'ozone.

Les conséquences de la diminution de la quantité d'ozone se traduit donc par davantage de rayonnement UV B, essentiellement, pouvant entraîner des brûlures et des cancers de la peau, cataracte, endommagement des chaînes ADN, des changements de climat et des modifications des écosystèmes.
En fait, les conséquences peuvent être graves et surtout difficiles à prédir. L'observation du trou d'ozone à toutefois été bénéfique et à permis de lancer des recherches et de comprendre un peu mieux le phénomène tout en prenant conscience des risques industriels. (trouver des données récentes 1990 -> 2003 sur le taux de CFC utilisé dans le monde : chine...)

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