Certains constituants (CO2) de la basse troposphère sont des molécules susceptibles d'absorber la majeure partie de ce rayonnement réémis. Le dioxyde de carbone, entre autre, absorbe en partie le rayonnement de grande longueur d'onde ; cette énergie est alors transformée en chaleur qui est conservé dans la troposphère au lieu d'être rayonné en direction de l'espace. Les basses couches de l'atmosphère sont donc considérablement réchauffées.

On constate des phases de réchauffement (1910-1940 et 1975-1995) ainsi que des phases de stagnation, voire de refroidissement (1940-1975).

Des carottages effectués dans les glaces de l'Antarctique ont montré une corrélation entre les variations de température et les concentrations de gaz carbonique (CO2) et de Méthane (CH4).

Fenêtre d'absorption et participation de différents gaz à effet de serre :

Les activités humaines produisent 7 milliards de tonnes de gaz carbonique, soit 1% de ce qui existe dans l'atmosphère. Sur ces 7 milliards, 3,3 restent dans l'atmosphère et 2 milliards sont absorbés par les océans. La teneur de gaz carbonique est passée de 280ppm au début de l'ère industrielle, à 312 en 1957, puis 355 fin 1990. Au mieux, pouvons nous espérer stabiliser la teneur en gaz à effet de serre dans l'atmosphère à 550ppm d'ici à 2100. Soit le double de celle d'avant la révolution industrielle.

Evolution de la concentration de dioxyde de carbone dans la troposphère.

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