Les échanges de gaz entre différents réservoirs :

* Océan < = > atmosphère
* Océan superficiel < = > océan profond
* Sol et détritus < = > atmosphère.

La destruction du gaz carbonique s'effectue par photosynthèse et par absorption dans les océans.

Conséquence d'une hausse des températures moyennes :
La mesure du niveau de la mer est possible grâce au satellite Topex-Poséidon, en opération depuis 1992. Jason I, le succésseur sera lancé en décembre 2001 et aura aussi pour mission d'évaluer le niveau de la mer.
Il évoluera à 1330km de la planète et fournira des relevés à 2 ou 3cm de précision. Nous disposons actuellement de mesures, relative à l'évolution du niveau des océans, sur une décennie. Ces mesures permettent de confirmer une hausse de 1,5mm par an sur cette période.

L'élévation attendu du niveau de la mer est de 14 à 80cm d'ici à la fin du XXIème. Cette élévation est induite par trois causes : la fonte des glaciers, la fonte des glaces polaires et l'expansion thermique des océans. La fonte des banquises ne modifie pas le niveau des océans ; l'eau gelée occupant plus de place que l'eau liquide, elle perd en volume une fois fondue. Quant aux glaciers de montagne (Alpes, Himalaya, Rocheuses, Andes), même s'ils fondaient tous en même temps, ils ne provoqueraient qu'une hausse de 50cm. En revanche, la fonte des calottes polaires représenteraient une élévation de 7 mètres pour les glaces du Groenland et de 70 mètres pour celle de l'Antarctique. Dernier phénomène, la dilatation thermique de l'eau de mer. Si les 200 premiers mètres de profondeur des océans se réchauffent de 1°C, cela provoquerait une élévation de 20cm du niveau total de la mer.
Selon une hypothèse moyenne, l'augmentation des océans rique d'atteindre 44cm, dont 26 dus à la dilatation thermique, et 17 à la fonte des glaciers de montagne. Le dégel partiel du Groenland serait compensé par une croissance, à court terme, des glaces de l'Antarctique, résultant de l'augmentation des chutes de neige.

Modification des courants océaniques.

Golf stream, ou dérive nord/atlantique.
C'est un courant qui transporte les eaux chaudes des zones tropicales (golf du Méxique), qui longe ensuite la côte américaine avant de virer à l'Est pour faire route vers les cotes européennes puis plonger au niveau de l'Islande pour retourner vers les mers chaudes. Ce courant expliquerait la différence de température en hiver entre l'Europe de l'Ouest et l'Est de l'Amérique du nord. Les températures de l'Europe, en hiver, sont de 15 à 20°C supérieures à celles mesurées aux mêmes latitudes sur la côte est de l'Amérique du nord. Ce courant marin n'est toutefois pas la seule raison des hivers doux en Europe ; L'eau de mer à une forte inertie thermique, la chaleur accumulée pendant l'été est restituée en hiver, les vents brassent les eaux de surface qui se reffroidissent, plus dense, elles plongent et sont remplacées par des eaux plus profondes et plus chaudes. A nos latitudes, les vents soufflent d'Ouest en Est et véhiculent ainsi la chaleur vers le continent. [référence 1]
Variation de la température de l'eau et de sa salinité par l'eau douce issue de la fonte des glaciers. La diminution de la salinité pourrait ralentir voit arréter le gulf stream.

L'augmentation de la concentration en CO2 et le réchauffement engendrent une productivité accrue de certaines forêts. La densité augmentant, la forêt devient plus vulnérable aux attaques parasitaires. (insectes, champignons… cf végétation et atmosphère.) Par ailleurs la déforestation des zones tropicales est sans cesse croissante. La forêt représente une réserve de CO2, de même qu'une prairie ou toute végétation. Lorsqu'une forêt croit, elle absorbe du CO2 qu'elle restitue dès que les arbres commencent à vieillir.

Référence 1 :
La Recherche, actualité des sciences.
N361, février 2003.

Effet de serre ; Précédent document (n-1)
Plan du site N&E Introduction.